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René Trabelsi, nouveau ministre du Tourisme de Tunisie

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 07.11.2018 | Dernière Mise à jour : 07.11.2018

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  • Caroline Nelly Perrot (AFP)

René Trabelsi, premier ministre tunisien de confession juive depuis l'ère Bourguiba, est un voyagiste de profession et une personnalité de son pays, où il co-organise chaque année le pèlerinage de la Ghriba, sur l'île de Djerba.

Nommé ministre du Tourisme lundi soir, M. Trabelsi, 56 ans, est de longue date un défenseur passionné de la cohabitation entre juifs et musulmans en Tunisie.

Il est le troisième homme de confession juive à accéder au poste de ministre, plus d'un demi-siècle après Albert Bessis (1955) et André Barouch (1956), dans un pays qui comptait alors une centaine de milliers de citoyens juifs, contre 1.500 aujourd'hui.

"Le fait qu'il ne soit pas un ministre musulman est très positif pour l'image du pays, c'est un symbole que nous soutenons", s'est félicitée Mouna Ben Halima, secrétaire générale adjointe de la Fédération tunisienne des hôteliers. Elle a dit espérer que cela "ne s'arrête(rait) pas à la symbolique".

 Mandat de courte durée ?

Si son nom avait déjà circulé plusieurs fois pour le ministère du Tourisme, M. Trabelsi ne s'était jusque-là jamais aventuré en politique. Les spécialistes tunisiens du tourisme ont salué l'arrivée à la tête du ministère d'un professionnel du secteur.

Après avoir quitté Djerba à la fin du lycée, M. Trabelsi a fait des études de gestion en France, où il a fondé dans les années 1990 un tour opérateur, "Royal First Travel" (RFT). RFT transporte aujourd'hui 300.000 voyageurs par an, majoritairement de la France vers la Tunisie, selon des sites spécialisés. Père de trois enfants, M. Trabelsi vit entre Paris, Djerba et Tunis, où il a par ailleurs eu des fonctions au sein de la fédération de l'hôtellerie.

"C'est quelqu'un qui connaît tous les hôteliers, nous espérons une approche plus créative, moins rigide, et un travail de fond avec le ministre des Transports" pour libéraliser l'aérien, a réagi Mme Ben Halima, de la Fédération des hôteliers. Elle a toutefois déploré qu'avec l'approche des législatives et présidentielle de 2019, le nouveau ministre ne soit probablement en poste que pour "quelques mois".

 

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