Menu
S'identifier

Nîmes engage pour quinze ans de travaux dans son amphithéâtre

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 03.12.2018 | Dernière Mise à jour : 03.12.2018

Crédit photo Christian Goutorbe

Auteur

  • Christian Goutorbe

Jusqu’en 2034, l’amphithéatre romain de Nîmes (Gard) est en grand chantier de restauration pour reconstruire ou compléter les 60 travées des arènes les mieux conservées de tout l’ancien empire romain.

Le travail méticuleux des  ouvriers spécialisés et des experts  qui ont établi les diagnostics représentent  un investissement de 54 M€ largement financé par le ministère de  la Culture (40 %)  la Région Occitanie (20%) et la ville de Nîmes (10 %). « Il ne s’agit pas seulement de soins  esthétiques pour embellir l’amphithéâtre. Il s’agit  aussi et surtout de préserver l’édifice. Les diagnostics successifs montrent que depuis l’Antiquité, plusieurs facteurs ont exposé l’Amphithéâtre aux effets destructeurs des intempéries. Il  y a eu notamment : les destructions volontaires des gradins intermédiaires et  le comblement des égouts d’évacuation qui a perturbé le réseau d’évacuation des eaux de pluie tel que les Romains l’avaient initialement conçu »  explique Michel Gouta, architecte en chef des Monuments de France qui dirige ce chantier au long cours. « Et l’eau joue un rôle déterminant dans l’éclatement des blocs de pierre », poursuit l’architecte qui préconise des soins  permanents de ce type d’édifice à l’image  de ce que l’on peut faire pour la dentition humaine. « A Nîmes, les monuments antiques  jouent un rôle central. Leur attractivité n’est plus à démontrer avec 350 000 visiteurs par an pour l’amphithéâtre  romain. Et  face au magnifique musée de la Romanité qui fait l’unanimité, on ne pouvait pas  abandonner les arènes. Mais au contraire les magnifier » explique Daniel-Jean Valade, adjoint au maire en charge de la culture. Lui-même confirme le rôle  clef  que Nîmes  souhaite jouer  dans le  développement  touristique  sur l’axe méditerranéen de la romanité entre Arles, Le Pont du Gard et la ville de Narbonne.  « Le Musée de Romanité ne fait que renforcer encore l’impact des arènes  comme cela avait été le cas  à partir de 1993 avec la mise en service du Carré d’Art de Sir Norman Foster, en face de la Maison Carrée », poursuit l’élu. Pour mener à bien le chantier, les  équipes doivent aussi tenir compte de l’occupation festive ses arènes à partir du mois de mai : Grands jeux romains, feria de Pentecôte et  festival de concerts aux arènes en juin et juillet. 

 

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format