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Neuf associations corses demandent la protection de la réserve de Scandola

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 20.03.2019 | Dernière Mise à jour : 20.03.2019

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Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, cette réserve est gravement impactée par la surfréquentation touristique et les associations demandent l'instauration d'une zone d'exclusion, incluant la réserve intégrale actuelle.

Dans une lettre datée du 11 mars dernier, les associations de défense de l'environnement ABCDE, ADN Passpartou, Aria Linda, A Sentinella, Le Garde, Global Earth Keeper, U Levante, Zeru Frazu et La Ligue contre le cancer se sont émues auprès du ministre de l’Environnement. "Située dans le Sanctuaire des Pélagos, la partie marine de la Réserve est désertée par les poissons et autres animaux marins, en raison du fort dérangement et de la pollution sonore", peut-on lire dans la lettre. "Le constat est sans appel: la biodiversité s'effondre dans la réserve", écrivait mardi soir sur son site internet l'association  U Levante en rendant publique la lettre assortie d'une pétition baptisée "Sauvons Scandola" et signée par plus de 27.000 personnes au 1er mars.
"Malgré tous les niveaux de protection régionaux, nationaux, européens et mondiaux, la réserve de Scandola est le pire endroit de la côte Corse pour la vie sauvage", regrettait l'association qui avait adressé en février une lettre ouverte au président du conseil exécutif de l'île, Gilles Simeoni, pour appeler à la limitation d'accès à la réserve.
U Levante se fondait sur un rapport d'experts du Conseil de l'Europe qui recommande  une limitation d'accès au site, pour le renouvellement, prévu en 2020, du diplôme européen des espaces protégés de la réserve décerné par l'instance.
Etablie en 1975, la réserve de Scandola, forte de 920 hectares terrestres et d'une zone marine de 1.000 hectares, est titulaire de nombreux labels de protection : Réserve naturelle, Aire marine protégée, Conservatoire du littoral, Znieff, Natura 2000, Patrimoine mondial de l'Unesco, Diplôme européen des espaces protégés.
Un rapport du CNRS de décembre 2018 jugeait que "la population de balbuzard pêcheur, un rapace protégé et menacé en mer Méditerranée, s'effondre dans la réserve naturelle nationale de Scandola" à cause du tourisme. Cette étude soulignait "l'importance de modifier la manière dont est géré le tourisme dans cette aire marine protégée".

 

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