L’association qui regroupe 159 villages remarquables pour leur patrimoine vient de se donner un nouveau président, Alain Di Stefano, maire de Yères-le-Chatel, qui succède aux 24 ans de mandat de Maurice Chabert, de Gordes.
Depuis sa création en 1982, l’association Les Plus Beaux Villages de France a ancré sa stratégie autour d’un triptyque : Qualité, Notoriété, Développement. C’est à dire, la volonté de préserver et valoriser le patrimoine de ces lieux d’exception pour accroître leur notoriété et favoriser ainsi leur développement économique… Cette triple ambition s’applique à un réseau qui regroupe 159 villages répartis dans 14 régions et 70 départements.
Composées des maires ou représentants élus de chaque village membre, les instances de l’association sont renouvelées tous les six ans, à la suite de chaque élection municipale. Le 3 octobre dans la bastide de Monflanquin (Lot-et-Garonne), Maurice Chabert, conseiller municipal de Gordes et président du département de Vaucluse, a cédé son fauteuil de président à Alain Di Stefano, Maire délégué de Yèvre-le-Châtel (Loiret).
Alain Di Stefano a fait l’essentiel de sa carrière au Sénat, notamment en tant que Directeur de l’Architecture. En 2008, six années après le classement de Yèvre-le-Châtel parmi Les Plus Beaux Villages de France, il intègre la Commissison Qualité de l’association, instance en charge des décisions de classement et de déclassement des villages, qu’il présidera à partir de 2014.
Huit nouveaux villages en 6 ans
Sur proposition du nouveau président, Maurice Chabert a été élu président d’Honneur par acclamation. Outre ses instances décisionnelles, l’association a également renouvelé la composition de ses trois instances techniques : la Commission Qualité (en charge de la sélection des villages), la Commission Notoriété (qui conduit les actions de communication / promotion) et la Commission Développement (qui pilote la stratégie de développement économique des villages).
Au cours de la récente mandature, l’association a entériné le classement de huit nouveaux villages et la ré-expertise d’une centaine de villages membres, a finalisé l’accord avec Flammarion, nouvel éditeur du guide du réseau en trois langues (français, anglais, néerlandais), la création d’un nouveau site Internet, la signature d’un partenariat avec l’Institut National des Métiers d’Art et la participation des villages aux Journées Européennes des Métiers d’Art, le lancement de l’événement «La Nuit Romantique» avec les associations italienne, wallonne et espagnole de «Plus Beaux Villages» ou encore la création d’une plateforme de réservation de séjours.
2020 : un début de mandature perturbé... mais prometteur ?
Comme l’ensemble du secteur du tourisme, Les Plus Beaux Villages de France ont été impactés par la crise sanitaire. De manière négative tout d’abord, pour apparaître finalement comme les destinations phares du post-confinement. Comme lors de chaque événement national ou mondial affectant la sécurité et la qualité de vie des citoyens, l’association a pu constater que Les Plus Beaux Villages de France constituent une «valeur refuge» : des lieux préservés, à taille humaine, conjuguant beauté, calme et art de vivre, des lieux simples où l’on mange et où l’on respire sainement.
Depuis le printemps, on ne compte plus les sujets télévisés tournés dans les villages (dans l’incontournable 13H de Jean-Pierre Pernaut sur TF1) et selon les premiers retours exprimés par les villages, la saison estivale semble avoir dépassé toutes les attentes. La fréquentation du site Internet de l’association enregistre déjà une hausse de plus de 35% par rapport à l’année 2019 tandis que son nombre d’abonnés sur Instagram a plus que doublé ! Certains villages ont par ailleurs noté une augmentation des demandes d’habitations... Destinations de proximité ou lieux de vie, Les Plus Beaux Villages de France semblent bien «cocher toutes les cases».
www.plusbeauxvillagesdefrance.fr