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Les châteaux forts d’Alsace s’animent grâce au dessinateur de Frodo

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 03.09.2020 | Dernière Mise à jour : 03.09.2020

chateau du haut koenigsbourg

Crédit photo

Les Dernières Nouvelles d’Alsace relatent le lancement d’une application mobile pour visiter autrement huit châteaux forts alsaciens à travers une quête de personnages dissimulés dans les murs. L’application a été illustrée par John Howe, qui est intervenu sur le Seigneur des Anneaux.

Cette application mobile s’appelle « Les Portes du temps » et elle est téléchargeable gratuitement depuis toutes les plateformes d’apps. Sa mise en œuvre, une fois son compte activé, débute par un mini-vidée de John Howe qui introduit le concept : réconcilier l’histoire des châteaux forts rhénans avec le fantastique à travers un jeu de piste numérique.

L’application a été lancée au château du Haut-Koenigsbourg, mais elle concerne aussi le château de Hohnack, le château d’Ortenbourg, celui de Spesbourg, d’Ottrott, de Salm, de Guirbaden, de Landskron et celui du Staufenberg au Bade-Wurtemberg, de l’autre côté de la frontière.

La grande quête

En entamant la visite avec l’application, il faut trouver des personnages qui animent « La grande quête », un jeu interactif peuplé de dragons, d’elfes, de fées, de géants, de faunes, de sylphes, de gnomes et de nixes. Les trouver donne accéder aux animations et aux monstres fantastiques créés par John Howe. Pour ce faire, le joueur doit répondre à différentes énigmes. Des QR-codes cachés permettent également de débloquer des contenus inédits, dont des illustrations originales. Un site internet offre des compléments d’informations.

John Howe n’est pas un inconnu pour l’Alsace. Il a été formé à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, connaît parfaitement le patrimoine des 500 châteaux forts de la région, dont 80 peuvent se visiter. Son travail pourrait donc se prolonger en ajoutant de nouvelles étapes à mettre en valeur.

 « Les Portes du temps » doivent permettre de valoriser encore davantage le patrimoine historique de la région : « En France, on parle beaucoup des châteaux de la Loire ou cathares, bientôt on parlera plus des châteaux du Rhin supérieur ! », ambitionne le président du Bas-Rhin Frédéric Bierry.

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