« C’est arrivé près de chez nous », pourrait dire Benoît Poelvoorde en commentant l’article du Soir et l’entretien avec Valérie De Bue, ministre wallone du Tourisme : « La crise doit être utilisée pour rebondir ».
Pour montrer que nos voisins belges prennent aussi sérieusement l’activité touristique comme un moteur de développement, la ministre Valerie De Bue était récemment accompagné par le ministre-président wallon Elio Di Rupo. Ensemble, ils ont parcouru en vélo la route depuis les grottes de Han-sur-Lesse jusqu’au belvédère qui surplombe la vallée. Une balade champêtre qui conduit au Geopark Famenne-Ardenne, qui s’étire de Durbuy aux grottes de Han, l’une des destinations phares de Wallonie.
« La crise du Covid-19 a causé de nombreux dégâts, tant sur le plan sanitaire que socioéconomique », souligne Valérie De Bue. « Mais c’est aussi une opportunité pour ses différents acteurs de rebondir en renforçant les atouts du tourisme en Wallonie. Il y a une tendance parmi les citoyens à rester prudent et à ne pas trop s’éloigner compte tenu des conditions sanitaires actuelles. C’est l’opportunité de faire découvrir la Wallonie. »
C’est un discours que l’on a entendu avec la même force des deux côtés des rives du Quiévrain.
Ici également le gouvernement de la province a mobilisé 6 millions € pour venir en aide au secteur du tourisme, et en parallèle a lancé une vaste campagne de promotion baptisée VisitWallonia.be. « Nous espérons capitaliser sur cette campagne pour l’avenir », explique Valérie De Bue. « Il y a trois enjeux : le tourisme durable, la digitalisation et l’écosystème. Le tourisme ne doit pas se résumer à l’hébergement et aux loisirs. C’est aussi une expérience plus large. Rappelons qu’en termes d’emplois, le secteur représente environ 60.000 équivalents temps plein. Des emplois non délocalisables et susceptibles d’intéresser tous types de profils. »
On croirait entendre notre propre ministre.