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Interrogation sur la pertinence des Cités de la Gastronomie 

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 07.10.2020 | Dernière Mise à jour : 07.10.2020

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Sous la plume de notre consœur Lea Delpont, le journal Les Echos s’interroge sur la viabilité du concept de Cité de la Gastronomie, après la fermeture de la 1ère ouverte à Lyon au sein du complexe de l’Hôtel Dieu.

L’idée d’un réseau des Cités de la Gastronomie, qui mettraient en avant l’art culinaire français, est né après le classement par l’Unesco du « repas à la française » au titre du patrimoine immatériel de l’Humanité. A la suite d’un concours, les villes de Dijon, Tours, Lyon et Paris ont été choisies pour abriter chacune une Cité qui doit trouver sa propre rentabilité. La construction de celle de Dijon prend du retard, mais elle est toujours d’actualité. Celle de Tours est à peine annoncée, et celle de Paris est en phase de sélection du promoteur-opérateur dans un périmètre proche du marché de Rungis.

Le doute a été jeté sur leur capacité à drainer du public et de l’intérêt après l’annonce en juillet dernier de la fermeture de la première à avoir ouvert ses portes : Lyon, abritée dans les murs de l’Hôtel-Dieu, à proximité de l’Inter-Continental, des boutiques et restaurants.

Le projet lyonnais, qui a coûté 14 millions d'euros, est en panne. Son opérateur, Magma, a jeté l’éponge. Trop conceptuel, pas assez ludique, pas assez concret ? Le journal Les Echos donne la parole au chef triplement étoilé Régis Marcon. « C'est une fermeture temporaire et non définitive. Il y manquait la rencontre entre les producteurs et les métiers de bouche, la convivialité et l'éducation, qui devaient faire le sel de ce lieu, ouvert trop tôt, pour les élections ». La Métropole de Lyon relancera une consultation publique à la fin de l'année. Et pour éviter la fermeture totale, l'Hôtel-Dieu a rouvert à la visite l'ancienne Apothicairerie.

Le quotidien économique rappelle la genèse du projet imaginé en 2013 par l'Etat comme un « Beaubourg de la cuisine », pluridisciplinaire, ludique et international.

Aujourd'hui, Tours, vient juste de présenter le détail de sa Maison des cultures gastronomiques dans la Villa Rabelais. A Dijon, Eiffage a repris les travaux dans l'ancien hôpital et insistera sur la thématique du vin. A Paris, une exposition au Pavillon Villette remet le dossier sous les projecteurs. Et Stéphanie Daumin, présidente du syndicat mixte maître d'ouvrage, annoncera bientôt le lauréat de l'appel d'offres.

Une rencontre de tous les porteurs de projets Cités de la Gastronomie est prévue à Lyon en novembre prochain. A suivre.

 

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