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Indaba à Durban, l’heure a sonné pour le tourisme africain

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 03.05.2019 | Dernière Mise à jour : 03.05.2019

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  • Bruno Courtin (à Durban)

Le rendez-vous annuel du tourisme africain, Africa’s Travel Indaba, permet d’avoir une vue d’ensemble sur un marché, aujourd’hui stagnant, mais qui ne demande qu’à progresser avec de nouvelles initiatives soutenues par l’Union africaine.

Avant de sonner officiellement le début du salon professionnel Indaba, où 22 pays africains viennent présenter aux tour-opérateurs étrangers leurs offres touristiques, le ministre sud-africain du Tourisme s’est fait l’avocat d’un sursaut du continent pour rattraper son retard actuel.

Derek Hanekon a rappelé quelques chiffres significatifs qui montrent les progrès encore à accomplir. Le continent africain, dans son ensemble, a accueilli 67 millions de visiteurs internationaux en 2018, en progression de 6% sur 2017, mais avec des effets de vases communicants d’une région à l’autre en fonction des situations géopolitiques ou d’événements climatiques. De plus, quand le Tourisme représente 10% du PIB mondial, il ne compte que pour 8,5% dans le PIB africain, un retard qui révèle de larges potentiels de progression.

Avec 10,5 millions d’entrées internationales, l’Afrique du Sud est le poids lourd du continent, mais elle stagne sur les arrivées en dehors de l’Afrique elle-même : 2,7 millions de visiteurs, dont 1,6 million en provenance d’Europe (-2,5%) et 190 000 en provenance de France (-5%). L’une des raisons avancées par les T-O français présents à l’Indaba est l’augmentation régulière des prix sud-africains qui renchérissent les programmes. De plus, la Tanzanie se montre un redoutable concurrent en matière de safari et bénéficie aujourd’hui de la faveur des clients français.

La promesse d'une ouverture du ciel africain

Mais, dans son discours inaugural, le ministre Hanekon se veut optimiste, comptant sur la diversité et la richesse du potentiel touristique sud-africain et africain d’une manière générale. Il affiche l’ambition de doubler le nombre de visiteurs internationaux à l’horizon 2030, pour passer la barre des 21 millions, quand l’OMT prédit également un doublement pour l’Afrique, au-delà des 126 millions de touristes internationaux à la même date, notamment soutenu par l’ouverture du ciel africain.

L’une des clefs du succès passe effectivement par le développement des infrastructures qui permettent de passer plus facilement d’un pays à l’autre, favorisant, d’une part, le tourisme inter régional africain et, d’autre part, la proposition de circuits reliant plusieurs destinations africaines. Plusieurs ponts ont été ou sont en train d’être construits entre l’Afrique du Sud et le Mozambique ou encore entre le Zimbabwe et la Zambie. Mais le grand projet a pour nom SAATM pour Marché unique africain du transport aérien.  Il s’agit d’une convention, qui réunit déjà par 23 pays, avec 16 autres en observation, qui vise à développer les liaisons intérieures, à faire baisser les tarifs et à faciliter le libre accès aux ciels des pays membres de l’Union africaine. Une nouvelle réunion des ministres africains des Transports est prévue sur le sujet au second trimestre 2019.

Dans son vibrant appel final, le ministre Derek Hanekon a exhorté les 1 500 acheteurs présents du monde entier, à privilégier les propositions des opérateurs africains qui se sont engagés dans une démarche responsable vis-à-vis de l’environnement et de la protection des espèces en danger.

 

 

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