Le mois de mai 2025 a marqué un retour à la croissance pour le tourisme, malgré un début de mois hésitant
Si les départs ont progressé, les réservations restent en retrait et les vacances d’été peinent encore à décoller.
Voici les principales tendances observées :
1. Départs en mai : une dynamique retrouvée en fin de mois
Après un démarrage en baisse, les départs se sont redressés grâce à une forte accélération sur les dix derniers jours. Le nombre de voyageurs est en légère hausse (+1%) par rapport à mai 2024, tiré par la France (+4%) et les destinations moyen-courrier comme la Tunisie, le Portugal et l’Égypte. Le long-courrier, en revanche, est en net recul, avec -13% de voyageurs, affecté notamment par la baisse vers la République Dominicaine, le Mexique et l’Ile Maurice.
2. Réservations en mai : une tendance à la prudence
Le marché des réservations reste orienté à la baisse avec -0,6% de voyageurs par rapport à mai 2024. Les Français ont réservé plus tardivement (66 jours avant départ en moyenne) et privilégient la France, seule destination en hausse notable (+12% de voyageurs). Le moyen et le long-courrier reculent, sauf quelques exceptions comme la Tunisie, l’Égypte ou l’Inde.
3. Vacances d’été : l'attentisme domine encore
À fin mai, les réservations pour juillet-août 2025 sont en recul de -3% en nombre de voyageurs. La France tire son épingle du jeu (+2,5%), tandis que le moyen-courrier (-4%) et surtout le long-courrier (-10%) restent en retrait. Parmi les destinations en forte progression figurent l’Égypte, le Royaume-Uni et le Canada. Les réservations en agences physiques résistent mieux (+4,5%) que sur les canaux digitaux (-11,6%), et les circuits et séjours hôteliers enregistrent une belle progression.
« L’été 2025 ne se jouera pas uniquement sur les tendances de mai. Il nous faudra observer de près les réservations du mois de juin pour savoir si la saison atteindra son plein potentiel. Ce que nous savons déjà, c’est que les agences de voyages restent un levier de confiance et de réassurance pour les clients dans un contexte encore mouvant » explique Valérie Boned présidente des EDV.