Après la DGAC, 4 syndicats "minoritaires" de pilotes d’Air France sont en grève jusqu’au 1er mars au soir.
Même si l’intersyndicale des salariés de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) faisait état ce matin "d’avancées" et d’une "ouverture importante" dans les négociations avec le gouvernement sur le maintien du statut public de la DGAC, la grève ira jusqu’à son terme, le trafic aérien ne devant revenir à la normale que progressivement dans la journée de samedi.
De fait, le trafic aérien est resté perturbé ce vendredi selon Aéroports de Paris, avec 15% des vols annulés à Roissy-CDG et toujours 50% des vols au départ d'Orly. A l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry, 29 annulations étaient annoncées, représentant seulement 8% du trafic global de la plate-forme. Comme les jours précédents, des retards ont été toutefois enregistrés tout au long de la journée pour les vols maintenus.
Du côté d’Air France, la compagnie nationale a continué de privilégier ses vols long-courriers, toujours assurés à 100%, et son hub de CDG, 85% des vols court et moyen-courriers y étant opérés contre seulement 50% à Paris-Orly qui reste l’aéroport le plus touché par le mouvement de grève.
Depuis ce matin et jusqu’au lundi 1er mars, Air France doit par ailleurs tenir compte d’un appel à la grève de quatre organisations syndicales minoritaires de pilotes. "Ce mouvement ne vient pas aggraver une situation déjà compliquée", confie un représentant de la compagnie. Un faible impact est également attendu de cette grève durant les trois jours prochains grâce à des pilotes de réserve.
Stéphane Jaladis