Le 30 janvier, la compagnie commencera à déployer sur court-courrier un nouveau siège plus léger et plus confortable.
Le 30 janvier prochain, les passagers du vol Toulouse-Orly d’Air France seront les premiers à apprécier le nouveau siège qui équipera fin 2010 les 37 avions du réseau court-courrier de la compagnie. Conçu par la société spécialisée Recaro en partenariat avec le département recherche & développement d’Air France, ce siège dit écologique sera en effet progressivement déployé sur la flotte d’Airbus A319, A320 et A321 (soit 6 000 sièges au total) du réseau domestique au départ d’Orly, qui représente un trafic de 11 millions de passagers par an.
Ce réaménagement devrait, selon Patrick Roux, directeur marketing d’Air France-KLM, créer un environnement plus moderne, aéré et pratique de la cabine pour les voyageurs. La compagnie en profite en effet pour changer les moquettes et les rideaux des appareils. L’ensemble de l’investissement est chiffré à 20 M€ par la compagnie, qui estime en échange gagner 5% d’économies globales sur ses coûts d’exploitation.
Présenté comme "plus confortable et plus léger", ce fauteuil permettra surtout d’améliorer les performances environnementales des appareils qui seront allégés en moyenne de 750 kg. "Ce nouveau siège pèse 9,1 kg contre 14,5 kg actuellement, soit une réduction de 40% du poids", explique Patrick Roux. Les économies en carburant qui en découlent sont estimées à 1 700 tonnes par an avec une réduction d’émission de 5 200 tonnes de CO2 par an.
Pour les passagers, ce siège présente surtout des améliorations en termes de confort pour l’assise, l’inclinaison (fixée à 15 degrés), sans oublier l’écartement entre les rangs qui gagne 5 à 7,5 cm. Y compris sur les A320 et A321 qui bénéficieront au passage d’un rang supplémentaire.
D’autres éléments sont enfin modifiés, comme les accoudoirs qui s’intègrent dans le siège en position relevée, et des tablettes et repose-verres plus pratiques. De quoi satisfaire les passagers en "légère" surcharge pondérale et les personnes à mobilité réduite.
Stéphane Jaladis