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Aérien

Pourquoi les syndicats de pilotes s'opposent à la privatisation d'ADP


Publié le : 23.07.2019 I Dernière Mise à jour : 23.07.2019
Upset pilot waiting for the departure at the airport
Syndicat majoritaire chez les pilotes, le SNPL conteste une privatisation "préjudiciable au consommateur". I Crédit photo Adobe Stock

Auteur

  • Didier Forray

C'est un nouveau caillou dans la chaussure du gouvernement. Les principaux syndicats de pilotes de ligne s'engagent contre la privatisation des aéroports parisiens.

Alors que la procédure de référendum d'initiative partagée (RIP) vient d'être lancée, les principaux syndicats de pilotes de ligne montent au créneau. Le SNPL et FO Aérien ont annoncé leur opposition au projet de privation du groupe ADP. Le SNPL, syndicat majoritaire chez les pilotes de ligne, appelle "l'ensemble des pilotes de ligne français à apporter leur soutien au recueil de signatures actuellement en cours dans le cadre de la procédure de référendum d'initiative partagée".

Pour le SNPL, la loi PACTE adoptée au printemps ouvre la porte à la privatisation des aéroports de Paris et comporte des dispositions "de nature à porter préjudice à la compétitivité du transport aérien français". Le syndicat rejette ainsi l'idée de la privatisation d'un monopole qui, sur le long terme, sera "préjudiciable au consommateur à l'image du modèle des autoroutes". Le SNPL déplore aussi "une institutionnalisation du principe de double caisse, séparant les activités commerciales, très lucratives sur les plateformes aéroportuaires, des activités strictement liées au trafic aérien, à l'origine des lourdes taxes aéroportuaires supportées par les compagnies aériennes".

Seulement 11% des signatures nécessaires ont été recueillies à date

FO ADP combat de son coté le projet de privatisation dès son annonce en 2017. Le syndicat affirme que "la privatisation se solderait inéluctablement par une recherche de profits par le repreneur au détriment des missions de service public, des externalisations massives, des pertes d'emplois et la remise en cause à terme du statut des personnels". Le syndicat apporte lui aussi son concours au RIP.

La procédure de recueil des signatures pour la validation du référendum d'initiative partagée a été lancée le 13 juin dernier sur la plateforme www.referendum.interieur.gouv.fr et elle est ouverte jusqu'en mars 2020. Les partisans du RIP devront alors avoir collecté 4,7 millions de signatures, soit 10% du corps électoral français, pour que le référendum soit organisé. Objectif : permettre aux Français de se prononcer sur le fait que les aéroports parisiens doivent, ou non, revêtir un caractère de service public national.

L'entrée en scène des syndicats des pilotes permet en tout cas de braquer les projecteurs sur une procédure de recueil des signatures qui démarrent doucement. Pour l'heure, les défenseurs du RIP sont parvenus à mobiliser près de 550 000 signataires, soit seulement 11% de l'objectif. A voir si les pilotes parviendront à faire décoller la mobilisation !

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