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Aérien

Le secteur aérien en colère face à la réouverture « chaotique » des frontières de l’UE


Publié le : 10.07.2020 I Dernière Mise à jour : 10.07.2020
Man and woman wearing protective mask against transmissible infectious diseases and as protection against the flu. New coronavirus 2019-nCoV from China
Certains pays de l'Union européenne ne respectent pas l'accord trouvé pour rouvrir, pourtant, les frontières extérieures de manière conjointe. I Crédit photo Adobe Stock

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  • Manon Gayet (avec AFP)

Deux organisations européennes représentant les compagnies et les aéroports dénoncent le manque de coordination entre les pays de l’Union européenne face à la réouverture des frontières hors de l’espace Schengen.

« Les approches nationales divergentes nuisent à notre marché unique et vont ralentir la reprise tant attendue de l’aviation et du tourisme. » Le directeur général d’Airlines for Europe (A4E) Thomas Reynaert est catégorique. « La situation crée également des conditions de concurrence inégales en Europe à un moment où notre secteur lutte encore pour sa survie », ajoute-t-il dans un communiqué.

Pour le secteur aérien, la réouverture des frontières extérieures des pays de l’Union européenne (UE) se fait de manière « chaotique », ce qui « sape clairement » son redémarrage, après un arrêt forcé lié au coronavirus. De son côté, le directeur général de l’ACI Europe Olivier Jankovec estime que « les pays de l’UE ne respectent pas l’accord auquel ils ont abouti ensemble. Cela ne favorise pas la confiance des consommateurs. »

Airlines for Europe (A4E), qui regroupe 16 transporteurs aériens — dont Air France-KLM, IAG, Lufthansa, Ryanair ou EasyJet —, et ACI Europe, qui assure représenter plus de 500 aéroports dans 45 pays européens, citent par exemple la Belgique, l’Allemagne, la Grèce et la Hongrie.

Certains pays de l'UE imposent leurs propres conditions

Les pays membres de l'UE et de l'espace Schengen ont en effet décidé de rouvrir à partir du 1er juillet leurs frontières extérieures aux voyageurs d’une quinzaine de pays, dans le cadre d'une recommandation, non contraignante, adoptée le 30 juin. Les voyages « non essentiels » vers l'UE ont été interdits à la mi-mars afin de lutter contre la propagation de la pandémie. Mais certains pays européens s'écartent de l'accord et imposent leurs propres conditions.

Ainsi, la Grèce a décidé d'interdire l'entrée sur son sol des ressortissants serbes, « allant ainsi à l'encontre des recommandations du Conseil (de l'UE) et du principe de non-discrimination », selon les deux organisations du transport aérien. La Serbie fait partie des 14 pays dont les voyageurs sont acceptés selon l’accord du 30 juin (plus la Chine à condition que la réciprocité s’applique).

Autre cas jugé problématique : malgré cet accord, la Belgique a décidé de ne pas rouvrir ses frontières aux voyageurs des 15 pays tiers, invoquant des raisons sanitaires et de réciprocité.

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