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TUI France : la grève est finie... pour le moment


Publié le : 16.04.2018 I Dernière Mise à jour : 16.04.2018
Les salariés et les syndicats réclament notamment des embauches pour faire face à la charge de travail. I Crédit photo ©TUI France

Auteur

  • Pascale Filliâtre

Le mouvement de grève du 13 avril s’est clos avec des propositions de la direction qu’ont acceptées les syndicats, tout en les jugeant insuffisantes. D’autres actions seraient à venir.

Un débrayage a eu lieu vendredi 13 avril au siège de TUI France à Levallois-Perret à l’appel de la CGT et de FO soutenus par la CFDT. Selon la direction, 42 collaborateurs "se sont déclarés grévistes, dont 5 agences seulement sur un total de 999 salariés", un comptage que contestent les syndicats estimant qu’entre 150 et 200 collaborateurs ont cessé le travail.

Au-delà de la querelle des chiffres et sur fonds de réunions NAO (Négociation Annuelle Obligatoire), l’ambiance s’est tendue chez TUI France, trois mois à peine après l’emménagement en commun des équipes. C’est fin janvier que les salariés de Transat France ont rejoint le siège de Levallois.

Se donner les moyens de réussir

Dans un communiqué, la direction de TUI France a considéré que ce mouvement de grève "était prématuré" compte tenu du calendrier des réunions NAO dont la dernière séance est prévue le lundi 23 avril. A l’issue de la journée du 13 avril, elle a néanmoins consenti à faire quelques propositions que les syndicats ont acceptées. 12 embauches supplémentaires, en plus des 24 déjà en cours, ont ainsi été actées, une enveloppe de 70 000€ a été accordée pour les chèques-vacances (soit 70€ par an et par salarié) et un accord a été trouvé sur le paiement des heures supplémentaires depuis janvier.

"Il y a eu écoute et dialogue, c’est vrai mais notre principale revendication portant sur des augmentations générales n’a pas été entendue", estime Lazare Razkallah, secrétaire général du CCE (CGT). "Les salariés, en sous-effectif comme nous l’avions anticipé au moment du plan social, et avec un surcroît d’activité, expriment un ras le bol de leurs conditions de travail. Même nous, syndicats, avons été surpris par cette volonté de faire grève."

Des actions en préparation

Selon lui, "il y a de l’impatience et une vraie souffrance" qu’il faut prendre en compte rapidement. "TUI France est une belle boîte qui a tout pour réussir. Mais il faut s’en donner les moyens sinon on va continuer à galérer", ajoute-t-il, pointant en particulier un système informatique défaillant.

Le déblocage d’un budget de crise, des embauches en conséquence et une revalorisation générale des salaires restent donc d’actualité. "On va continuer à se bagarrer mais on a compris que la direction française n’a aucun pouvoir", indique Lazare Razkallah. "C’est au niveau de la Western Région que se prennent les décisions dorénavant. Nous attendons donc la venue d’Elie Bruyninckx [le CEO TUI Benelux, Pays-Bas et France, NDLR] dans les prochains jours, pour agir. Il faut que l’actionnaire comprenne qu’il y a le feu." L’élu CGT ne détaille pas pour l’instant les actions envisagées mais n’écarte pas un nouvel appel à la grève.

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