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Guy Bigiaoui, PDG de Safrans du Monde : "Si une agence vend un tour du monde, elle peut gagner beaucoup d'argent !"


Publié le : 28.05.2019 I Dernière Mise à jour : 28.05.2019
Guy Bigiaoui, PDG de Safrans du Monde, a répondu aux questions de Tour Hebdo. I Crédit photo Safrans du Monde

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  • Propos recueillis par Brice Lahaye

Avenir du "tour du monde aérien", environnement, objectifs... Le patron du voyagiste Safrans du Monde, spécialiste des croisières aériennes, a répondu aux questions de Tour Hebdo.

Tour Hebdo (TH) : Toutes les agences de voyages peuvent-elles vendre un produit tel que le tour du monde aérien ?  

Guy Bigiaoui (G.B.) : Il n'y a pas une seule agence de voyage qui n'a pas le potentiel pour vendre un tour du monde ! Et si l'agence en vend un, elle peut gagner beaucoup d'argent avec la commission sur la vente. Cela vaut donc le coup d'essayer de le proposer à ses clients. L'idée est d'écouter ce qu'ils ont à dire et de rebondir sur ces informations. Si on comprend bien les profils, on vendra plus facilement. Un client ne vous en voudra jamais d'avoir pensé à lui. On a besoin des agents de voyages pour faire rêver les clients !

TH : On parle beaucoup en ce moment du mouvement suédois de flygskam, cette honte de prendre l'avion pour voyager. Est-ce un phénomène auquel vous pourriez être confronté ?

G.B. : La baisse de l'émission de carbone est un vrai sujet. Notre croisière aérienne consiste à utiliser un avion privé pendant 22 jours. Mais il ne vole pas énormément, puisqu'il reste au sol le temps des escales. Nous proposons une forme de voyage qui n'est pas juste économe, mais qui fait aussi économiser. Pour prendre un exemple, nous avons affrété un avion de La Compagnie, qui fait normalement des vols quotidiens entre Paris et New York. Pendant que nous l'utilisions, c'était autant d'émissions de carbone diminuées pour cette compagnie. De plus, un voyageur qui veut faire un tour du monde avec les mêmes étapes que les nôtres aura besoin de beaucoup plus de vols, car ils ne sont parfois pas directs d'une escale à l'autre. Ce qui aura un impact beaucoup plus important sur le climat.

TH : Quels sont vos objectifs pour les mois à venir ?

G.B. : J'aimerais travailler encore plus avec les agences de voyages, notamment sur le sur-mesure. Nous sommes aussi en train de développer la croisière aérienne sur des plus petits groupes, avec la création du Cercle Première Safrans. Un voyage annuel sur un plus petit jet qui sera réservé aux passagers qui ont déjà effectué un Tour du Monde en avion privé en Première Safrans (l'une des trois classes proposées à bord de l'appareil, NDLR).

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