Si la décision est confirmée, le patron de Marsans se dit prêt à aller en justice.
Bruno Gallois contre-attaque dans l'affaire qui l'oppose à Thomas Cook. Le réseau, qui réclamerait un arriéré de commissions au TO de l'ordre de 400 000 euros, a déréférencé Marsans pour les départs à compter du 1er novembre.
Une note en ce sens a été diffusée par le siège de Thomas Cook dans les agences du réseau courant août. Ce qui implique que les agences intégrées ont interdiction, sauf dérogation, de revendre le voyagiste ; une certaine latitude demeurant pour les agences franchisées, qui devront passer un accord en direct avec le TO.
"Si aucune solution n'est trouvée, nous demanderons l'arbitrage des tribunaux car je considère qu'il s'agit d'une rupture de contrat, qui constitue un préjudice pour Marsans", assène Bruno Gallois, assurant que les ventes de Thomas Cook représentent 8 % de son chiffre d'affaires de 130 millions d'euros.
Pour l'heure, le patron de Marsans attend les conclusions des juristes des deux sociétés, "qui étudient le contrat".
Didier Forray avec Catalina Cueto