L'offre est annoncée entre 15% et 50% moins chère qu'Europcar, et commercialisée sur le web.
Après le Portugal et l'Espagne, Europcar s'apprête à lancer son offre low cost en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, sous la marque InterRent.
L'offre InterRent proposera une gamme restreinte de quatre catégories de véhicules, à des tarifs agressifs débutant à 12€ par jour en Espagne (pour une Twingo ou une Panda), 11£ au Royaume-Uni et 20€ en France. La grille tarifaire est annoncée entre 15% et 50% moins chère que les prix d'Europcar.
InterRent commercialisera son offre de location de voitures essentiellement via son site internet www.interrent.com, qui sera déployé dans les pays concernés cette semaine (le .fr n'est pas encore opérationnel), et via des call-center dans la langue des clients. Mais ce dernier canal ne "sera pas mis en avant", selon Jehan de Thé, le directeur d'InterRent.
La marque low cost pourra également faire l'objet de contrats de distribution avec des intermédiaires comme ebookers, à condition d'offrir "des connexions électroniques" et "de ne pas excéder les coûts de marketing direct online".
Quant au réseau physique InterRent, il disposera rapidement de 44 agences en Europe, essentiellement implantées dans les gares et les aéroports, à raison de 11 en France (à commencer par Lyon, Orly et Roissy d'ici la mi-avril), 14 en Espagne, 7 au Portugal, 9 au Royaume-Uni et 13 en Allemagne. "Le réseau doit doubler d'ici 2014" assure Jehan de Thé.
Pour pratiquer des tarifs serrés, InterRent dit baser son modèle sur une flotte composée de véhicules moins premium et moins équipés qu'Europcar, notamment de marque Hyunday; un système informatique simple et peu onéreux; et une équipe "restreinte et agile" composée de seulement 7 personnes au niveau du siège, mais bénéficiant du back-office Europcar.
L'offre de base inclut le plein pré-payé, l'assistance 24/24, la RC obligatoire et des couvertures contre le vol et les dommages, la préparation et le nettoyage, mais impose le retour au même endroit. Un positionnement qui se veut "smart low cost" et non "hard low cost", à l'image d'un EasyJet dans l'aérien, plutôt qu'un Ryanair...
V.D.