Le ministère et les instances peaufinent le dispositif d'enregistrement des agents de voyages.
Quelle que soit l'appellation retenue (le Snav espère encore pouvoir maintenir le terme de "licence") : où et comment faudra-t-il s'enregistrer pour exercer le métier d'agent de voyages lorsque la nouvelle loi sera entrée en vigueur ?
Dans le cadre de la réforme, la question n'est pas encore tranchée, mais le scénario se précise. Le plus probable est la création d'une agence nationale de développement touristique, qui pourrait prendre la forme d'un GIE, issu de la fusion d'ODIT France et de Maison de la France. "Mais cela reste encore flou", avoue Georges Colson, qui plaide quant à lui pour la présence du Snav au sein de cet organisme.
La future entité sera en effet chargée, en lieu et place des préfectures aujourd'hui, de délivrer le sésame aux candidats à la vente de voyages. "Nous avons demandé la conversion automatique pour tous les numéros de licences actuels", précise Georges Colson, qui évalue à au moins un an le délai pour mener le processus à son terme.
Pour les nouveaux entrants, l'agence sera chargée de vérifier la conformité des dossiers présentés. Quant au calcul et au contrôle de la garantie financière exigée, le Snav appuie pour que des professionnels du secteur soient impliqués dans le processus.
Virginie Dennemont