Les 400 participants attendus ont répondu présents aujourd'hui à Marseille pour l'ouverture des Journées des entrepreneurs du voyage (JEV), qui se déroulent jusqu'au 18 novembre.
Devant une salle pleine, en présence de plus de 400 personnes réunies au Palais du Pharo à Marseille, les Journées des entrepreneurs du voyage (JEV) se sont ouvertes sur un hommage à Grégory Reibenberg qui a perdu des proches dans son restaurant La Belle Equipe dans le 11e arrondissement de Paris, lors de la nuit d'attentats terroristes vendredi dernier.
Le président du congrès, Lucien Salemi, a tenu à remercier les participants "qui sont autant de témoignages de résistances à ces événements tragiques". René-Marc Chikli, le président du Seto (syndicat des tour-opérateurs), a enchaîné sur la même idée, déclarant que "voyager, c'est résister".
Quant à Jean-Pierre Mas, il a conclu l'ouverture de ce premier congrès du Snav sous sa présidence en ajoutant : "Le terrorisme fait partie de notre environnement mais ce n'est pas une raison pour nous soumettre. Nous exécrons la violence, l'intolérance et la barbarie. Nous avons des valeurs d'échanges et de vivre ensemble. Notre réponse, c'est d'être tous là".
Le programme entièrement maintenu
Une ouverture très solennelle, dans le contexte de deuil national de trois jours, après les attentats de la nuits de vendredi à samedi à Paris et Saint-Denis, dont le dernier bilan est de 128 morts et 352 blessés.
Les JEV ont commencé par une minute de silence, comme elle s'est déroulée un peu partout en France à midi, dans les écoles, les entreprises et les administrations.
Dans un communiqué publié samedi, le Snav, le Seto, l’APST et Level.com ont informé qu'ils avaient pris la décision "conjointement" de maintenir les Journées des entrepreneurs du voyage à Marseille du 16 au 18 novembre, dans le respect des mesures relatives à l'organisation des manifestations imposées par les pouvoirs publics, conformément à l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis samedi.
Le programme dense de conférences et d'ateliers initialement prévus pour les deux prochaines journées est maintenu, hormis la partie festive qui devait suivre le dîner d'ouverture de ce soir. Il y sera plus que jamais urgent de débattre de l'avenir de la profession, dans un contexte national et international particulièrement tendu.
Catalina Cueto et Virginie Dennemont