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Nouveau coup dur pour le Center Parcs d'Isère

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Hôtellerie-restauration | publié le : 23.05.2018 | Dernière Mise à jour : 24.05.2018

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Une subvention régionale de 4,7 M € a été annulée par le tribunal administratif de Lyon, donnant gain de cause aux contestataires du Rassemblement citoyen écologiste et solidaire (RCES)

Le RCES dénonçait un "excès de pouvoir" du président Laurent Wauquiez (LR) lors du vote du budget primitif 2016. Les juges ont ainsi reconnu que, lors du vote de cette délibération, les conseillers régionaux n'avaient pas obtenu une information "suffisante pour leur permettre d'exercer leurs attributions".
Dans un courrier adressé le 8 avril 2016 à Laurent Wauquiez, ces élus avaient listé 33 questions, dont l'une portant sur la "répartition de l'enveloppe de 4,7 millions d'euros" et la nature des dépenses engagées pour le projet de Center Parcs à Roybon.
Mais pour le tribunal, l'unique courrier en retour "n'apporte pas de réponse satisfaisante", principalement sur ce dernier point. Il relève que le président et le vice-président de la Région ont donné des réponses générales en évoquant la transversalité du projet. "Or cette information était indispensable pour permettre un vote utile par chapitre", souligne-t-il. Ces élus, par la voix de Myriam Laïdouni Denis (Isère), "sont donc fondés à soutenir que leur droit à l'information (...) a été méconnu (...) sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens de la requête", note le tribunal.
Les plaignants soutenaient que cette délibération avait été prise "sous la pression d'un conflit d'intérêts après l'"intervention décisive" d'un des vice-présidents de la région, Yannick Neuder (LR), par ailleurs président de
la Communauté de communes Bièvre-Isère, dont fait partie la commune de Roybon.
"On prend acte de cette décision qui n'a pas de conséquences, le budget ayant été exécuté et le compte administratif voté", a déclaré à l'AFP le premier vice-président (LR) de la région Etienne Blanc.
Comme plaidé à l'audience, M. Blanc a rappelé que la subvention annulée, "qui porte sur un millième du budget 2016, était inscrite dans le cadre d'une autorisation de programme" à vocation touristique, et qu'il était alors
impossible de "donner des détails" sur son utilisation.
Objet d'une bataille judiciaire depuis son lancement en 2007, le projet de complexe touristique de Pierre & Vacances dans la forêt de Chambaran est à l'arrêt depuis fin 2014.

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