Dans une étude, le cabinet Forrester Research remet en doute le potentiel de ventes via le réseau social.
"Facebook peut-il un jour dominer le e-commerce ?", c'est la question posée par le cabinet d'études Forrester Research. "Les professionnels du e-commerce indiquent un faible bénéfice direct ou indirect de Facebook" et "si le réseau social permet d'accroître la notoriété d'une marque (…), il ne semble pas permettre de déboucher sur des ventes à court terme". Seules quelques formules de ventes sont favorables au format Facebook, selon Sucharita Mulpuru, l'auteur de l'étude, notamment sur les ventes flash.
Autre point fort de Facebook sous-utilisé et à valoriser : la quantité et qualité des informations fournies sur les goûts et profils des consommateurs, autant de pistes à exploiter par le e-commerce pour mieux connaître ses prospects.
En revanche, l'utilisation de monnaie virtuelle sur Facebook comme "Facebook Credits" n'est pas considérée comme source de développement, le réseau social manquant de la reconnaissance et de la confiance des utilisateurs dans ce domaine.
"Le meilleur de ce que peut apporter Facebook au e-commerce est peut-être déjà atteint", conclut l'auteur de l'étude Forrester Research, en vente sur leur site.
Bruno Gomes