Une étude d'ACTE et d'American Express met l'accent sur l'évolution de la politique voyages dans les entreprises.
Pour réaliser leur dernière étude, l'Association of Corporate Travel (ACTE) et la TMC American Express ont interrogé 350 travel managers dans le monde.
Au cours des deux dernières années, 52% des personnes interrogées ont déclaré que la recherche d'économies a dicté l'orientation de leur politique, suivie par l'obligation de protection des voyageurs (23%) et le service aux voyageurs (16%).
Dans l'avenir, l'équilibre entre économies et services devrait évoluer de manière significative car les travel managers semblent s'intéresser au comportement des voyageurs, plus qu'à la réduction du coût des fournisseurs.
Les outils et les indicateurs manquent
75% des travel managers interrogés voient l'amélioration du service aux voyageurs comme une manière de réaliser des économies, mais peu d'entreprises ont mis en place des mesures leur permettant de justifier ces améliorations auprès des responsables financiers ou des achats. Les outils de communication interne manquent : 44% des responsables de budgets voyages avouent ne disposer d'aucun système formel pour recueillir les impressions des voyageurs.
De même, 21% d'entre eux utilisent des indicateurs de productivité, 9% des indicateurs portant sur l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et seulement 5% utilisent des indicateurs sur la réduction du stress. Toutefois, 12% disent avoir l'intention de mettre en place des indicateurs sur le stress d'ici un à deux ans.
Selon Greeley Koch, directeur exécutif de l'ACTE, "cette évolution est un tournant majeur au sein de la profession des travel managers. Si les économies restent un moteur essentiel de l'entreprise, la rentabilité est l'objectif du voyage d'affaires", estime-t-il.
Catalina Cueto