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Destination

Voyager durable au Japon


Publié le : 07.04.2022 I Dernière Mise à jour : 07.04.2022
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Auteur

  • Maxime MOINARD

Dans une ère où la protection de l’environnement devient le centre des débats, le tourisme prend forcément part à cette conversation. Transports, logements… ces derniers temps, tout est fait pour réduire au maximum les dégradations causées par l’industrie. Une problématique qu’a comprise le Japon depuis plusieurs années.

 

« Un voyage au Japon, c’est toujours une expérience inoubliable. Pour qu’elle reste unique, celle-ci doit s’inscrire dans l’avenir et prendre en compte son impact sur le milieu : devenir durable » présente l’office National du Tourisme japonais dans sa nouvelle brochure et promeut le pays de la meilleure des manières. Alors que le monde commence à développer une nouvelle façon de voyager, le Japon prend pleinement conscience des effets économiques, sociaux et environnementaux du tourisme.

 

Ce pays installe la notion d’éco durabilité avant tout dans le mode de vie des habitants : tri, recyclage, abandon progressif du plastique… dans une prise de conscience totale. Si ce progrès est visible sur les gestes du quotidien, il est également remarquable à une échelle plus importante par l’instauration de centrales géothermiques et de panneaux solaires.

 

Avec le succès de cette conscience écologique, l’Office du tourisme du Japon a décidé d’axer essentiellement sa campagne de promotion touristique autour de l’aspect durable et éco-responsable. Le bénéfice deuxième consiste à orienter les visiteurs vers des zones moins connues du grand public et cherche à préserver les richesses propres au pays du soleil levant.

 

Un cadre omniprésent dans tout le pays

 

Réputé pour sa gastronomie et son mode de vie traditionnel, le Japon n’en reste pas moins une zone rurale impressionnante. Dans les forêts tout d’abord, il est possible d’admirer des biches à l’état sauvage (chasse interdite) mais également de pouvoir contempler plus de 365 espèces d’arbres différentes.

 

Le pays est également « un bijou de nature » selon l’ONTJ. Parc national, volcans, lacs, sources chaudes… ces zones de protégées aux écosystèmes uniques sont « idéales pour l’écotourisme ». Cette destination compte d’ailleurs plus d’une trentaine de zones classées, en parfaite adéquation avec la nature environnante. Afin de mieux réaliser ce que cela représente, 5,5% du territoire est dédié aux parcs nationaux soit : deux millions d’hectares.

 

Voici quelques exemples des parcs à visiter :

  • Setonaikai (parc le plus vaste du pays)
  • Iriomote-Ishigaki (le plus dépaysant)
  • Ogasawara (parc tropical au large de Tokyo)
  • Shiretoko (parc sauvage)

Bien que les grandes villes du Japon soient très prisées par les visiteurs, les campagnes et les champs deviennent des lieux mis en avant par l’office de Tourisme. Entre visites, dégustations et tables d’hôtes, il est possible de découvrir le pays sous un jour. Des habitations traditionnelles, en osmose avec la nature et les coutumes japonaises. Rien de mieux que les régions d’Izu ou de Chiiro.

 

Le tourisme se met au diapason

 

Alors que le covid a frappé de plein fouet le pays il y a plus de deux ans, les règles sanitaires s’assouplissent et le Japon pourrait bientôt de nouveau ouvrir ses frontières aux touristes. Si le tourisme ne peut pas encore venir au Japon, le Japon a lui accéléré sa transition touristique écologique. Lutte contre la pollution, effort en direction des transports verts…

 

Le Japon développe de nouvelles alternatives complètement éco-responsables pour les petits mais aussi pour les grands trajets. Pour des distances plutôt longues, le pays dispose de plus de 27 000 km de lignes de réseau ferroviaire. « Un trajet en Shinkasen, c’est 90% d’émission de CO2 en moins par rapport à l’avion » explique l’office.

shinkasen de Tokyo-Kyoto

Crédit photo : OPNJ

En parallèle, le pays développe également des transports à l’hydrogène et des trains magnétiques. À Tokyo certaines lignes (y compris les gares) sont 100% alimentées par de l’énergie renouvelable. Une première dans le pays.

 

Pour ce qui est des déplacements brefs, le citoyen évite désormais d’utiliser la voiture ou la moto qui polluent énormément. S’ils utilisent les transports en commun, les Japonais préfèrent le vélo ou la marche. Et lorsqu’ils utilisent les voitures, les Japonais roulent essentiellement avec des voitures électriques. Le Japon possède d’ailleurs un indice de pollution de 38 sur 100. À titre de comparaison c’est moins élevé que la France ou le Royaume-Uni. C’est surtout le seul pays asiatique à avoir un indice dans le vert selon Numbeo.

 

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