L'arrivée sur place d'Yves Jégo, hier dimanche, laisse espérer une sortie de crise.
Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Yves Jégo, a posé hier ses valises en Guadeloupe, et se donne "le temps voulu" pour régler la situation sur place. Yves Jégo a indiqué aux médias qu'il était venu "avec quelques propositions, des réponses concrètes, des chiffres et des engagements du gouvernement". Une nouvelle plutôt bien accueillie sur place. "L'arrivée de Jégo rassure les hôteliers", se réjouit Didier Sylvestre, directeur commercial d'Exotismes.
De quoi espérer une sortie de crise : depuis quinze jours, la Guadeloupe est paralysée par une grève générale contre la "vie chère". Les stations essence sont fermées, provoquant des pénuries de carburant. Les hôtels auraient aussi des difficultés d'approvisionnement.
La grève aurait déja coûté 130 millions d'euros à l'économie locale, selon un responsable du Medef sur place, cité par Le Figaro. Le tourisme est en première ligne, en pleine haute saison. "Ca profite à l'océan Indien, commente Didier Sylvestre, car avec les promotions sur Maurice et la Réunion, les clients peuvent reporter leur voyage. Le malheur des uns fait le bonheur des autres !"
Le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe tient toutefois à rassurer : l'aéroport fonctionne désormais normalement et la circulation routière serait rétablie. Le Comité conseille néanmoins aux touristes de vérifier les conditions éventuelles d'annulation auprès de leur voyagiste. La plupart des TO proposent aux clients un report sans frais dans le temps, ou vers une autre destination.
C.R.
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