Située à l’est de l’île sud de la Nouvelle-Zélande, la ville de Christchurch a été le théâtre d’un attentat islamophobe ce vendredi. Au moins 49 personnes ont été tuées. Voici les dernières informations à connaître.
Ce qu’il s’est passé à Christchurch
Une fusillade a eu lieu contre deux mosquées de Christchurch (Al-Noor et Linwood), au sud de la Nouvelle-Zélande, à l’heure de la prière ce vendredi (vers 13h40 heure locale). « Il est clair qu’on ne peut décrire cela que comme une attaque terroriste », a déclaré la Première ministre Jacinda Ardern. « Pour ce que nous en savons, [l’attaque] semble avoir été bien planifiée. » Au moins 49 personnes ont été tuées et 20 autres blessées, selon un bilan officiel.
Quatre suspects ont été arrêtés
Un suspect d’une vingtaine d’années a été arrêté et inculpé pour meurtres. Il paraîtra devant un tribunal dès samedi matin, a annoncé le commissaire Mike Bush lors d’une conférence de presse, rapporte l’AFP. De son côté, l’Australie assure avoir identifié l’un de ses ressortissants comme étant l’auteur de l’attaque.
Âgé d’une trentaine d’années, cet homme est décrit comme « un extrémiste de droite, violent ». Le suspect a publié sur Twitter un document de 73 pages intitulé « Le Grand Remplacement », une théorie populaire des milieux d’extrême-droite. L’homme s’est par ailleurs filmé en train de tirer et a diffusé la vidéo en direct sur Facebook. Trois autres personnes sont en garde-à-vue.
L’état d’alerte est à son niveau maximal
A la suite de cet attentat, l’état d’alerte a été relevé à son niveau maximal. La police a demandé aux fidèles d’éviter les mosquées « partout en Nouvelle-Zélande » et un grand périmètre de la ville a été bouclé. Après avoir été fermées toute l'après-midi, les écoles ont rouvert dans la nuit (heure locale). « Il est recommandé aux personnes se trouvant à Christchurch de ne pas sortir », a toutefois écrit ce matin le ministère des Affaires étrangères sur son site Conseils aux Voyageurs.
Les TO français n’ont pas de clients à destination
Pas ou très peu de touristes français se trouvent actuellement en Nouvelle-Zélande. « C’est une destination pointue avec des voyageurs qui partent en autotour la plupart du temps », a déclaré à Tour Hebdo, Guillaume Linton, directeur général d’Asia et président de la Pata, association qui promeut les destinations de la zone Asie-Pacifique.
« Rien à signaler du côté d’Asia, même si nous sommes bien évidemment sous le choc face à un tel acte odieux », a-t-il ajouté. Kuoni et TUI France n’ont pas de client non plus à destination, selon des porte-paroles des deux voyagistes. Le Quai d’Orsay recommande de se tenir informé des dernières informations via le fil Twitter de la police locale néo-zélandaise et de la ville de Christchurch en cas de déplacement dans cette zone.