La destination bénéficie d’un bureau de représentation depuis 2006. Le nouveau gouvernement a décidé de couper dans les budgets de promotion.
Après 13 ans de bons et loyaux services, le contrat d’Emmanuelle Winter, en charge de la promotion du Nouveau-Brunswick sur le marché français (relations TO, presse et salons), prendra fin le 26 octobre prochain. « Cela a été une surprise même si je percevais quelques changements », nous indique-t-elle.
Le nouveau gouvernement de la province, en place depuis l’automne dernier, vient donc de prendre cette « décision radicale ». Le bureau de représentation à Londres, qui s’occupe aussi du marché allemand, ferme également.
Objectif : couper les budgets dans le tourisme mais aussi dans d’autres ministères pour mettre en place une nouvelle organisation. « L’idée est de se recentrer sur le produit touristique pour améliorer l’offre », explique Emmanuelle Winter, encore sous le choc de cette annonce.
« C’est un choix surprenant car il n’y a jamais eu autant de touristes français au Nouveau-Brunswick », affirme-t-elle. Si elle ne dispose pas de chiffres officiels de fréquentation, Emmanuelle Winter indique cependant qu’il existe aujourd’hui 50 programmes de TO sur la destination contre une quinzaine en 2006.
« J’ai animé cette mission avec passion pendant 13 ans. C’est une destination qui me tient particulièrement à cœur. Il faut continuer à promouvoir et à vendre le Nouveau-Brunswick », ajoute-t-elle. Cela sera désormais le rôle de Destination Canada.