Le Ceto maintient les départs. Ce n'est pas de l'avis de tout le monde.
Le Ceto a annoncé ce matin dans un communiqué sa décision de maintenir les départs à Madagascar, sur fond d'émeutes qui secouent la capitale depuis des jours.
Néanmoins, l'association préconise d'assouplir les mesures commerciales pour les clients qui souhaiteraient renoncer à leur voyage, en proposant un report sans frais sur une autre destination, ou sur une autre période.
Depuis le 26 janvier, le quai d'Orsay conseille aux voyageurs de différer leurs départs dans l'île Rouge. La destination entre heureusement dans sa plus basse saison, février-mars.
Chez Nouvelles Frontières, plus gros opérateur sur la destination, les circuits ont été modifiés pour éviter la capitale. Mais les séjours balnéaires, concentrés aux alentours de Nosy Be, sont maintenus.
De son côté, Christophe Sentuc, directeur de Terre Malgache, s'interroge. "J'ai des clients qui doivent partir dans huit ou dix jours. On réfléchit encore. S'ils devaient partir aujourd'hui, nous dirions non." Son réceptif sur place, à Tananarivo, n'est pour l'instant pas optimiste sur l'évolution de la crise malgache.
Terre Malgache fait partie de l'association Agir pour un Tourisme Responsable (ATR), qui fait signer des garanties aux clients. "Un client qui veut partir sur une destination déconseillée par le quai d'Orsay doit signer, chez ATR, un imprimé de la décision du ministère. Les agences ont des responsabilités telles… ça rend prudent, parfois trop peut-être", commente Christophe Sentuc.
Caroline Revol
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