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L’insécurité monte d’un cran en Bolivie, l'armée intervient


Publié le : 12.11.2019 I Dernière Mise à jour : 12.11.2019
Pour protester contre la démission du président intervenue dimanche, des partisans d’Evo Morales ont causé de nombreux dégâts dans le pays. La police a demandé à l'armée d'intervenir. I Crédit photo Adobe Stock

Auteur

  • Céline Perronnet

Alors que le président Evo Morales a démissionné dimanche, les affrontements se multiplient dans tout le pays. Les voyages non essentiels doivent être reportés.

Après le Chili, la Bolivie. Suite à la réélection d’Evo Morales le 21 octobre dernier, le pays est en proie à une montée de violence, qui fait craindre pour la sécurité des voyageurs. Le Quai d’Orsay vient de publier une alerte sur son site « Conseils aux voyageurs », qui témoigne de la gravité de la situation : « Depuis la démission du président Evo Morales, la situation sécuritaire dans le pays est très instable. Des manifestations, parfois accompagnées d’affrontements, ont toujours lieu dans plusieurs villes du pays. Elles provoquent des blocages et des difficultés de circulation ».

Pour protester contre la démission du président intervenue dimanche, des partisans d’Evo Morales ont causé de nombreux dégâts dans la capitale. D’autres groupes de Boliviens mécontents de cette démission ont commis des violences dans la région de Cochabamba, dans le centre du pays, et à El Alto, une ville proche de La Paz, où ils ont brûlé des postes de police, ont blessé des policiers et des civils et ont suscité la panique dans la population.

Toutes ces manifestations entraînent des perturbations terrestres et aériennes. Selon le Quai d’Orsay, « De nombreux axes nationaux ont été coupés, en particulier entre La Paz, Oruro, Potosi, Sucre, Tarija, Cochabamba et Santa Cruz. Il peut être dangereux de circuler sur ces axes. Le passage aux postes-frontières n’est pas toujours assuré, tout comme l’accès aux principaux aéroports. De nombreux vols ont été annulés ».

Utiliser la force de manière "proportionnée"

En conséquence, pour le ministère des affaires étrangères, « il est préférable de reporter tout voyage non essentiel, jusqu’à nouvel ordre. En cas d’impossibilité de reporter son voyage, la plus grande prudence est à observer dans tout le pays ».

Pour contenir les violences déclenchées dans plusieurs régions du pays, les forces armées boliviennes ont mené hier des opérations conjointes avec la police de La Paz.

Le commandant en chef de l’armée, William Kaliman, a appelé ses troupes à « utiliser la force de manière proportionnée contre les actions de groupes de vandales qui provoquent la terreur dans la population ».

Le chef de l’armée a annoncé que les militaires allaient se déployer dans les rues « en rappelant à la population que les forces armées n’ouvriront jamais le feu contre elle ».

 

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