Les manifestants du PAD devraient quitter les deux aéroports de Bangkok rapidement.
Mardi 2 décembre, la justice thaïlandaise ordonnait la dissolution du parti au pouvoir, et interdisait au Premier ministre, Somchai Wongsawat, d'exercer toute activité politique pendant cinq ans.
Victoire, donc, pour les manifestants du PAD (People Alliance for Democracy), qui réclament sa démission depuis son élection en septembre dernier. Pour forcer cette démission, le PAD occupait le siège du pouvoir depuis plusieurs mois, avant de prendre d'assaut l'aéroport international de Bangkok, Suvarnabhumi, puis l'aéroport domestique Don Mueang.
Dans un communiqué diffusé après l'annonce de la dissolution du parti au pouvoir, le PAD a déclaré que les manifestations cesseraient à partir du mercredi 3 décembre à 10h (soit cette nuit à 4h du matin, heure de Paris).
Le temps d'évacuer les aéroports, le trafic devrait reprendre doucement dans les jours qui viennent. A ce sujet, l'autorité chargée des aéroports de Thaïlande affirme que les vols pourraient reprendre "d'ici 24h, s'il n'y a pas de problème technique". Problèmes techniques éventuels de remise en route, qui pourraient empêcher la reprise normale du trafic avant plusieurs jours. Certaines sources évoquent une reprise du trafic le 15 décembre.
En attendant, depuis hier Air France fait décoller un vol de Phuket, et ce vol partira demain de Phuket vers Amsterdam. Hier, le ministère des Affaires étrangères a lui-même affrété un Boeing 747 de Corsairfly pour rapatrier des touristes.
Actuellement, plus de mille Français seraient encore bloqués à Bangkok, dont plus de la moitié sont des clients du Ceto.
Caroline Revol
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