Les touristes s'étaient rendus dans une zone désertique. Ils sont aujourd'hui au Soudan.
"La zone n'est pas programmée par les TO, sauf exception", souligne René-Marc Chikli, le président du Ceto, au lendemain de l'enlèvement de onze touristes européens et de leurs huit accompagnateurs égyptiens, au Sud-Ouest de l'Egypte.
D'après les autorités égyptiennes, l'enlèvement est intervenu à une dizaine de kilomètres de la frontière avec le Soudan, à Karkh Talh, à 1 000 km du Caire, non loin également de la Libye. Il s'agit d'une immense vallée de dunes et de grottes préhistoriques en bordure des monts du Gilf el-Kebir.
D'après les dernières informations diffusées par l'AFP, les otages auraient vraisemblablement été emmenés au Soudan par leurs ravisseurs. Selon Zoheir Garrana, ministre du Tourisme égyptien, les "bandits" réclament une rançon comprise entre 6 et 15 millions de dollars.
La vallée est accessible du Soudan par des pistes de contrebande, et une autorisation spéciale des autorités égyptiennes est nécessaire pour s’y rendre.