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Comment les Français voyagent au Canada…


Publié le : 15.05.2018 I Dernière Mise à jour : 21.05.2018
Rendez Vous Canada à Halifax (Nouvelle-Ecosse)
Halifax, en Nouvelle-Ecosse, accueille actuellement le salon Rendez Vous Canada et ses 1850 professionnels du tourisme. I Crédit photo Thierry Beaurepère

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  • Thierry Beaurepère (à Halifax)

Le salon Rendez Vous Canada réunit actuellement 1850 professionnels du tourisme à Halifax (Nouvelle-Ecosse). Le pays en a profité pour dévoiler de nouveaux records de fréquentation.

Combien de visiteurs français ?

Les 150 ans de la création du pays et les 375 ans de la fondation de Montréal,  les deux événements phares de 2017, y sont sûrement pour quelque chose. L’an dernier, le Canada a attiré 20,8 millions de visiteurs étrangers (+ 4,4%/2016), pulvérisant un record qui datait de 2002 ! Les Français ont contribué à cette performance avec  571 000 visiteurs (+4,6%, et +18% en trois ans). Un record pour eux aussi. Ce qui fait de la France le quatrième pays émetteur du Canada, derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine qui s’est hissée sur la troisième marche du podium l’an dernier. "L’amélioration de la situation économique en France, et la baisse du dollar canadien par rapport à l’euro, ont également contribué à booster le marché" explique Sandra Teakle, directrice du bureau français de Destination Canada, l’organisme de promotion du pays. 

Comment voyagent-ils ?

Les Français séjournent en moyenne 13 nuits sur place, et dépensent 933 € par séjour. 55% des déplacements se font entre juin et septembre, contre seulement 17% de décembre à février. Destination Canada constate une baisse du marché des groupes, au profit des voyages individuels et des groupes d’individuels regroupés (GIR). Autre tendance de fond: une montée en puissance des réservations sur le web (désormais 50% du total) avec pour corollaire des ventes toujours plus tardives (2/3 mois avant le voyage), contre 6 à 8 mois dans les agences physiques. Les chiffres des voyagistes membres du Seto confirment cette tendance à la désintermédiation, avec une baisse des ventes de forfaits de 7% pour l’exercice 2016/17.

Où vont-ils ?

Le Québec  et l’Ontario (Toronto, chutes du Niagara) concentrent toujours l’essentiel du marché. 73% des arrivées se font à Montréal ou Québec, quand Toronto (qui bénéficie d’un fort trafic « affaires ») représente 18% des arrivées. Pour autant, les provinces maritimes ne sont pas en reste. "Mais les Français qui découvrent le Nouveau-Brunswick arrivent par voiture, depuis Québec ou Halifax. De fait, nous ne disposons pas de statistiques précises. Les réceptifs confirment toutefois une progression et cet été, 21 TO programment la province" précise Emmanuelle Winter, responsable du bureau hexagonal du Nouveau-Brunswick. Avec 34 000 arrivées à Vancouver (+5,6%), porte d’entrée des parcs nationaux, l’ouest canadien progresse doucement. "C’est un second, voire un troisième voyage au Canada. Les prix, plus élevés que dans l’ouest américain, et le manque de disponibilités, constituent un obstacle" considère Charles Julien, chef de produits chez Jetset. Il regrette aussi le manque de communication de la région sur le marché français, contrairement à d’autres provinces comme le Québec ou le Nouveau-Brunswick qui disposent de bureaux de représentation dans l’Hexagone, en plus de celui de Destination Canada.

   

Quelles tendances pour 2018 ?

Le Canada ambitionne de se hisser dans le Top 10 des pays les plus visités de la planète à l’horizon 2025. D’ici là, il attend 590 000 Français cette année (+ 3%). La forte croissance de 12% des capacités aériennes depuis la France devrait l’aider à tenir cet objectif. L’arrivée de Level, la low cost long courrier du groupe IAG (British Airways) qui lance un vol Orly/Montréal le 2 juillet, constitue l’une des nouveautés majeures. De son côté, Air Canada ouvre en juin un vol saisonnier Paris/Vancouver. Westjet va quant à elle voler entre Paris et Halifax dès le 31 mai et jusqu’en octobre. Enfin, "Air Transat augmente ses capacités de 19% cet été, avec des rotations supplémentaires pour Montréal  au départ de Paris, Nantes, Toulouse et Bordeaux" précise  Lydia Morinaux, directrice France de la compagnie. Par ailleurs, Air Transat prendra livraison en 2019 de plusieurs A321 néo, un avion monocouloir plus petit mais qui permettra d’augmenter les fréquences, avec l’ambition de proposer à moyen terme des vols quotidiens entre la province et Montréal, par exemple au départ de Marseille ou Toulouse.   

 

    

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