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Comment les filiales de Thomas Cook s'organisent après la faillite du groupe


Publié le : 25.09.2019 I Dernière Mise à jour : 25.09.2019
Sur le dernier vol à atterrir à Manchester dimanche dernier, le personnel de bord a fondu en larmes au moment d'une annonce sonore, après avoir appris la faillite de Thomas Cook. I Crédit photo Adobe Stock

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  • Manon Gayet (avec AFP)

Trois jours après l’annonce de la faillite du groupe Thomas Cook, les filiales en Angleterre, Allemagne, Autriche, Espagne ou encore en Pologne sont sous le choc. Mais pensent déjà à rebondir.

Angleterre

« C’est une véritable tragédie pour les Anglais. Thomas Cook est pour eux la marque iconique qui a créé le tourisme. » Les mots choisis par Yann Richard, directeur commercial de Top of Travel et qui connaît bien nos voisins d’outre-Manche pour y avoir travaillé, sont forts. Il évoque ainsi « les larmes » d’un patron de tour-opérateur britannique, qui avait travaillé pendant 20 ans pour Thomas Cook. D'autres pleurs ont marqué les réseaux sociaux. Dans une vidéo diffusée sur le fil Twitter d'AirPlus News, le personnel de bord du dernier vol Thomas Cook a atterri à Manchester, en pleurs, sous les applaudissements des passagers.

Et Yann Richard d’ajouter : « Chacun est déjà passé un jour par Thomas Cook. C’est d’autant plus dur que le groupe avait déjà fermé plus de 500 points de vente dans le pays. » Plus de 150 000 Britanniques partis en vacances avec le géant au cœur jaune sont progressivement rapatriés depuis l’annonce, dans la nuit de dimanche à lundi, de la faillite de Thomas Cook.

Espagne

C’est aussi « un coup dur » pour l’industrie touristique espagnole, comme l’a déclaré l’association hôtelière des Canaries FEHT. Thomas Cook était le second tour-opérateur le plus important d’Espagne, où ses compagnies ont acheminé 7,3 millions de touristes en 2018, soit près de 9% du nombre total de visiteurs, selon l’AFP. Le groupe a été « l’une des premières entreprises à avoir amené le tourisme aux Baléares. Elle laisse un grand vide dans le secteur, difficile à combler », déplore la fédération des petites et moyennes entreprises PIMEM.

Allemagne

La branche allemande du voyagiste britannique a demandé aujourd’hui son placement en redressement judiciaire pour se séparer de sa maison-mère et espérer trouver un repreneur, selon un communiqué cité par l’AFP. « Des discussions avec des investisseurs et nos partenaires dans les pays de destination ont montré que la branche allemande (…) a la possibilité d’avoir un avis », explique Thomas Cook GmbH, basée près de Francfort.

L’entreprise allemande emploie quelque 2 000 personnes et détient notamment la marque Neckermann Reisen, très populaire. « Il y a beaucoup d'émotion. Thomas Cook est une marque connue en Allemagne, mais c'est surtout la marque Neckermann Reisequi est dans le coeur des voyageurs allemands », nous explique une responsable de Thomas Cook Central Europe. « L'état d'esprit des Allemands est combatif. (...) Il y a toujours autant de passion, ce, malgré les difficultés et les obstacles qui vont continuer à se présenter. »

A noter qu’à l’instar de sa sœur allemande, Neckermann Polska, filiale de Thomas Cook en Pologne, a elle aussi annoncé aujourd’hui son insolvabilité et demandé l’aide des autorités pour rapatrier les 3 600 clients actuellement à l’étranger. C’est aussi le cas de la filiale autrichienne.

Tunisie

Le tour-opérateur était de retour dans ce pays du bassin méditerranéen réputé pour être bon marché. La preuve, 10 000 touristes se trouvaient en Tunisie au moment de la faillite de Thomas Cook. Et le groupe a transporté cette année 3,5% des touristes venus visiter la destination, organisant le séjour de 230 000 vacanciers. Pour autant, les Tunisiens restent optimistes : « Cette faillite ne frappera pas le tourisme tunisien mais elle frappera certains hôteliers » qui réalisaient une large part de leur chiffre d’affaires via le voyagiste britannique, a indiqué le ministre du Tourisme tunisien René Trabelsi. Ce que confirme un cadre d’une agence de voyages : « C'est un client de longue date, cela va être difficile mais pas insurmontable. » Avant d’ajouter : « Pendant trois ans, Thomas Cook avait quasiment quitté le pays, on a appris à rebondir. »

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