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Six nouvelles fontaines s’installent sur les Champs-Elysées

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Loisirs | publié le : 04.03.2019 | Dernière Mise à jour : 04.03.2019

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  • Jean-Louis de la Vaissière (AFP)

Sur le rond-point des Champs-Elysées, six fontaines lumineuses en cristal et bronze de 13 mètres vont changer le visage d'un des plus célèbres carrefours au monde.

Le 21 mars, elles commenceront leur lente rotation dans une symphonie de reflets du ciel et de la rue, de jour comme de nuit. Les matériaux retenus sont un alliage de bronze et d'aluminium (utilisé pour construire les hélices des sous-marins), et le cristal, "parce que le verre est déjà partout dans Paris", explique l'aîné des deux frères, Ronan Bouroullec, qui a reçu l'AFP dans son atelier de Belleville. 
Ces fontaines quasi transparentes au point de sembler immatérielles, qui ne seront en eau qu'entre avril et octobre, s'éclaireront la nuit, durant toute l'année. Pas moins de 5.360 pièces les constituent. Trente-cinq entreprises, notamment des PME (250 personnes au total), y ont travaillé depuis trois ans.
C'est la première fois que du cristal est utilisé pour une installation permanente en ville: le célèbre cristal Swarovski de l'entreprise éponyme de Wattens dans le Tyrol autrichien, qui a pris en charge toute la partie lumière du projet.
La résistance de ce verre, qui décompose la lumière interne et externe - celle du ciel, des rayons, des phares, des feux de signalisation -, a été longuement testée: "on a mené un travail de dentiste sur chaque pièce de cristal", raconte le designer. 
   - "Un iceberg" -

Il a fallu le rendre résistant aux intempéries, aux chocs, à la pollution. 3.060 pièces à 14 facettes, illuminées de LED pour donner l'illusion que les cristaux ne forment qu'un mouvement continu avec l'eau. "Ce projet est un iceberg", résume le designer. La moitié du budget de 6,3 millions d'euros a servi à recréer un système hydraulique souterrain à l'arrêt depuis vingt ans : d'énormes socles métalliques par où passe l'eau, sans compter un complexe appareillage électrique. 
Ce projet a été financé à 100% par le mécénat privé par l'intermédiaire du Fonds pour Paris, créé en 2015. La maquette avait été approuvée en 2016 par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
 "Les fontaines sont associées aux moments de joie. Nous avons voulu produire du merveilleux subtil, pas grossier, sans recherche de spectaculaire. Ces six pièces tournent en chorégraphie" sur un rond-point où tournent les voitures, note Ronan Bouroullec. Chaque fontaine a un mât central en bronze. Des bras de bronze horizontaux y sont fixés, eux-mêmes soutenant trois branches lumineuses verticales en cristal qui se rejoignent à leur sommet comme des arêtes d'un toit. Ces branches sont suspendues à quatre mètres au-dessus du sol, donc moins susceptibles de subir des actes de vandalisme.

 

 

 

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