Dans l’attente d’une date de réouverture des activités de loisirs, afin de faire entendre leur voix et d’être prêts tous ensemble, les professionnels du tourisme de loisirs du Lot viennent de se regrouper en collectif.
Le collectif « Sport Loisirs Tourisme Lotois » regroupe les professionnels du tourisme de loisirs (canoë, accrobranche, karting, sports de plein air…) qui ont le sentiment de ne pas être pris en considération : « Avec nos activités de sport et de loisirs, nous représentons un secteur du tourisme. On parle des bars, des restaurants, des campings… mais à aucun moment, on n’a parlé des activités de loisirs. Qu’est-ce qu’on allait devenir ? Nous avons donc décidé de nous regrouper en créant un collectif » explique Philippe Pélissier, de la société« Lot of Sports » et porte-parole du nouveau collectif.
Il regroupe désormais 11 structures du Lot (Cap Nature à Pradines, Lot of Sports à Cahors, Karthors à Cieurac, Asinerie Entr’Anes à Luzech, Kalapca à Bouziès, Youpi Parc à Cahors, Bowling du Lot à Figeac…) qui entendent se faire un peu mieux entendre des acteurs du département (préfecture, collectivités…).
Le premier résultat a été une visioconférence avec l’équipe de Lot Tourisme (l’agence de développement touristique), dont le directeur Pierre Lagache. « Ils nous ont dit qu’ils allaient nous accompagner » précise Philippe Pélissier. De plus, le 6 mai, le collectif est convié à une audioconférence sur le tourisme avec les services de la préfecture du Lot et les autres acteurs du secteur (campings…).
L’autre dimension du collectif est de permettre aux professionnels de faire des achats en groupe de gel hydroalcoolique et de se donner mutuellement un coup de main à l’un ou à l’autre avant l’ouverture.
A quand la reprise des activités
Les professionnels des activités de loisirs attendent maintenant une date pour rouvrir leurs structures au public. « Pourquoi, on n’ouvrirait pas le 11 mai ? » s’interroge Philippe Pélissier. Il précise que toutes les activités touristiques de loisirs se pratiquent en plein air et en groupe restreint. Il estime donc qu’il est plus facile de mettre en place des règles, d’autant que tous les professionnels suivaient avant la crise du Covid-19 un protocole très strict en termes d’hygiène. « On désinfecte les masques, les gilets, les arcs, les harnais… On a déjà ces règles. Il faut mettre en place un protocole sanitaire de façon à rassurer les gens et leur redonner confiance. On va mieux communiquer sur ces règles de façon à rassurer nos clients », en premier lieu auprès de la clientèle de proximité.
« La crise a été l’occasion de nous regrouper. On va continuer à faire vivre ce collectif même après la crise. »