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Le Puy du Fou change de braquet et vise le monde

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Loisirs | publié le : 12.03.2019 | Dernière Mise à jour : 12.03.2019

Nicolas de Villiers, entouré à G par Yannick Alléno et à D par Gaétan de l'Hermite, Compass France

Crédit photo

Aux commandes opérationnelles d’une petite multinationale désormais, Nicolas de Villiers a pour ambition de porter le modèle économique original du Puy du Fou au-delà de l’Europe et va s’implanter en Chine.

Passé ses 40 ans, le Puy du Fou est pris d’une nouvelle dynamique, sous l’impulsion de son jeune président, Nicolas, fils du fondateur Philippe de Villiers. Si la Cinéscénie, le spectacle originel, est toujours piloté par une association Loi 1901, le Grand Parc et les nouveaux développements sont gérés par la SAS, dont l’association est le principal actionnaire. Avec ce modèle original, qui n’exige pas de versement de dividendes et permet de réinvestir les bénéfices rien ne limite les ambitions, et elles sont grandes.

De fait, le programme d’investissement des cinq années à venir est conséquent : 165 millions € en France et 242 millions € en Espagne, sans compter les projets encore en gestation qui seront soutenus par des partenaires locaux.

Le 1er Royaume ouvre le 6 avril

En France, le renouvellement des attractions et des spectacles justifie le très fort taux de revisite : 65% des clients reviennent dans les trois ans. L’extension du site justifie aussi que le séjour se prolonge pour une majorité de visiteurs au-delà de deux jours. L’année 2019 n’échappera donc pas à toute une série de nouveautés. L’annonce a déjà été faite de l’ouverture le 6 avril du nouveau spectacle immersif : le 1er Royaume, l’histoire légendaire de la création du royaume des Francs par Clovis, le chef d’une tribu venue du Nord de l’Europe. De salle en salle, les spectateurs sont plongés à chaque étape de la naissance de ce royaume via des effets spéciaux visuels, sonores, holographiques… un parcours d’une petite demi-heure qui aura nécessité 13 millions d’investissement.

Yannick Alléno à la carte

Autre investissement majeur, la restauration est progressivement revue avec la signature d’un nouveau partenariat pour 10 ans avec Compass France, qui remplace Sodexo comme concessionnaire des 22 points de restauration du site : 2 restaurants spectacle, 6 restaurants thématiques, 4 restaurants dans les hôtels de la Cité Nocturne et une dizaine de points de vente à emporter. Le Puy du Fou et Compass France ont fait appel au Chef étoile Yannick Alléno pour revisiter toutes les cartes et apporter sa réflexion globale pour améliorer le niveau de la restauration et la faire plonger elle-aussi dans l’Histoire de France de la gastronomie.

Le rêve de Tolède

Cette nouvelle collaboration sera aussi appliquée au futur parc espagnol près de Tolède. Après une première expérience réussie aux Pays-Bas, où un spectacle vivant est toujours opéré par les équipes du Puy du Fou, une autre plus éphémère au Royaume-Uni, Nicolas de Villiers a jeté son dévolu sur l’Espagne pour dupliquer le modèle. A 20 mn au sud de Madrid, un spectacle vivant, Le rêve de Tolède, va naître cette année, entièrement piloté par le Puy du Fou tout en faisant largement appel aux historiens et aux talents espagnols. Il sera prolongé dès 2021 par l’ouverture d’un parc sur 30 hectares avec plusieurs spectacles en parallèle, de la restauration et de l’hébergement. D’où l’investissement prévu de 242 millions sur les prochaines années.

Un regard vers la Chine

Mais le jeune président ne pouvait pas rester insensible à l’appel chinois. L’Empire du Milieu se targue de 5 000 ans d’histoire et de légendes qui ont de quoi nourrir de nombreux spectacles vivants et des installations à la dimension du continent. Avec un partenaire local et à l’horizon 2025 au plus tard, le Puy du Fou version chinoise sera concrétisé dans un lieu encore tenu secret pour ne pas prêter le flanc à la spéculation immobilière.

A terme, Nicolas de Villiers ne s’interdit pas de regarder de l’autre côté de l’Atlantique, dans le pays même où sont nés les parcs d’attraction. « Nous y sommes respectés pour notre créativité et notre modèle original », affirme sans fausse modestie celui qui a raflé plusieurs fois le trophée de Meilleur parc au Monde.

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