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Vacances pour tous, les professionnels y trouvent-ils leur compte ?

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Institutions | publié le : 09.06.2020 | Dernière Mise à jour : 09.06.2020

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Les ministres de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer ; de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, et le secrétaire d'Etat, Gabriel Attal, ont présenté le plan Vacances pour tous, qui va soutenir le départ en vacances des Français, mais en les rendant très difficiles à organiser.

La réaction de l’Unat, qui regroupe les structures associatives des vacances et du tourisme social, est mitigée. Si elle se félicite des annonces, plusieurs fois repoussées, la nouvelle organisation des séjours et les règles fixées aux hébergeurs, compliquent la tâche et entraînent de nombreux désagréments pour les familles qui avaient maintenues leurs réservations.

Dans son communiqué, l’Unat rappelle que dans « le cadre du plan Tourisme, elle avait plaidé pour que le maintien de l'offre touristique des territoires s'accompagne d'un important soutien au départ en vacances des Français. Ce sera le cas par le biais d'un « chèque tourisme exceptionnel » de 300 euros pour 200.000 familles aux revenus modestes qui ne bénéficient pas des aides des CAF, ainsi que pour des agents hospitaliers et médico-sociaux. Nous déplorons donc que le gouvernement fasse le choix, à cette occasion, d'ouvrir sa distribution à la concurrence. Nous rappelons notre attachement au modèle exclusif de l'ANCV qui permet à la fois d'appliquer des taux de commission bas et de développer une politique sociale ambitieuse ».

Des colonies n’ouvriront pas

Sur le point plus spécifique des « vacances apprenantes », le dispositif est lui aussi un peu complexe, même s’il faut saluer l’intention du gouvernement qui prévoit de lui consacrer 200 millions d’euros. Pour beaucoup de familles, ce seront des colonies de vacances gratuites, avec une dose de travail scolaire pour lutter contre les retards et « les risques de décrochage ».

Une rentabilité quasi inexistante

Une fois encore, le principe de précaution a conduit à rendre les conditions d’organisation très complexes. De fait, de nombreuses colonies de vacances ne pourront pas ouvrir, à cause des mesures sanitaires très (trop) contraignantes. Un paradoxe face aux bonnes intentions manifestées par le gouvernement.
D’une manière générale, l’Unat rappelle que « dans ces circonstances, l'organisation de séjours dans les délais et aux prix réduits demandés par l'État est difficile à tenir économiquement. Néanmoins, étant à but non-lucratif, nos organisations feront le choix de donner la priorité à la solidarité avec les enfants et adolescents ». 

 

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