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L’ambition touristique assumée de la Région Grand Est

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Institutions | publié le : 25.09.2020 | Dernière Mise à jour : 25.09.2020

<p>Traversee du massif des vosges&nbsp; Lichtenberg la Petite Pierre</p>

Crédit photo ADT des Vosges

En présentant le bilan estival, plutôt satisfaisant, de la Région, son président Jean Rottner a tenu un discours ambitieux en considérant que le Grand Est pouvait se positionner dans le Top 3 des destinations touristiques françaises en jouant sur la carte verte, connectée et haut de gamme.

La conférence de bilan s’est tenue à Strasbourg dans l’un des établissements récemment ouverts, l’hôtel Aloft, signe que les investissements se poursuivent et que l’espoir d’un regain d’activité se maintient. Pour preuve, un bilan de la saison estival qui aurait pu être catastrophique, compte tenu de l’image véhiculée par une des régions les plus touchées par la pandémie Covid. Mais il n’en a rien été, même si le bilan satisfaisant masque des situations beaucoup plus problématiques.

Comme partout ailleurs, le tourisme local en Alsace-Lorraine-Franche-Comté a profité de l’engouement pour la proximité : 70% de la clientèle étaient des Français, et pour 30% des frontaliers notamment du Benelux. Les trois-quarts de la clientèle nationale provenaient de la région même et le reste des régions limitrophes et de l’Île-de-France.

Une envie de nature

En plein déconfinement, les visiteurs ont massivement fait le choix de la nature et des attractions en plein-air, d’où le succès des zones naturelles, des massifs vosgiens, des lacs et des parcs animaliers, au détriment des grandes métropoles. « Le tourisme urbain a été la principale victime de cette tendance », confirme Marie-Reine Fischer, président de l’Agence régionale du tourisme. L’autre enseignement, c’est le succès relatif mais concret des offres haut de gamme. Les établissements 4* et 5* ont eu de meilleurs remplissages que l’hôtellerie économique par envie de qualité des touristes privés de voyages à l’étranger.

Changer de paradigme

Est-ce suffisant pour se satisfaire des résultats ? « Certes, non ! », annonce en conscience Jean Rottner, président de la collectivité régionale. « L’arrière-saison est marquée par la crainte d’une reprise d’épidémie et une situation fragile si rien n’est fait ». D’où une double série de décisions : d'abord assurer la protection des professionnels, dont certains sont au bord du gouffre. C’est la mission de la cellule de crise : Strong Together, qui pilote les aides disponibles : « Sur les 606 millions € accordés par l’État et la Région aux acteurs de l’économie, 32% sont des entreprises du tourisme », explique Jackie Helfgott, vice-président de la Région. 

Mais aussi se projeter sur demain et après-demain : « Nous devons essayer de changer de paradigme, de rythme, de revoir nos priorités en accord avec le Business Act et agir là où il y a le plus d’effets levier possibles. Avec la situation qui perdure et Noël en ligne de mire, la mise en place d’une nouvelle stratégie s’impose ».

Un plan de com par destination

La Région poursuit la campagne de communication engagée au printemps dernier pour accompagner la saison automnale et la période de fin d’année, avec un thème fort :

• « Magie » en Alsace et Lorraine

• « Fêtes de fin d’année » en Champagne

• « Nature » et « Outdoor » en Ardenne et dans les Vosges

Elle est accompagnée par de « pactes de destinations » spécifiques à chaque territoire :

Destination Alsace : campagne « Noël en Alsace » et production de contenus expérientiels.

Destination La Champagne : production de contenus et campagne digitale.

Destination Ardenne : campagne digitale.

Destination Lorraine : production de contenus dans Le Figaro pour cibler prioritairement Paris et l’Ile de France.

Destination Vosges : une campagne internationale France, Allemagne et Belgique.

Parvenir dans le Top 3

Mais au-delà de l'urgence, la Région veut changer de braquet et s’afficher comme l’une des premières destinations de France en lançant son plan : « Smart Tourisme ». Il prend en compte plusieurs données de fond : le rejet du surtourisme avec une appétence pour les destinations durables et responsables ; un développement majeur des outils et réseaux digitaux. Le plan appelle à suivre 5 priorités : une montée en gamme de l’offre touristique ; une mise en avant systématique de la marque Grand Est, en déployant ses valeurs et sa quête de sens ; une complémentarité renforcée des actions aux trois échelons régional, départemental, communal ; un renforcement des outils d’investissement et de financement des projets ; une accélération de la transformation digitale des acteurs.

Rendez-vous donné dans quelques années.

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