Il y a 28 ans, le 1er Hard Rock Café de France ouvrait sur les grands boulevards à deux pas de l’Opéra et du Musée Grévin. Le marché groupes n’y était encore que marginal, mais cela doit changer.
Sur les 14 millions d’euros de CA annuel, les groupes aussi bien MICE (tourisme d’affaires) que loisirs (autocaristes) ne représentent qu’une infime partie, respectivement 200 K€ et 650 K€. Cette situation n’est pas du goût de l’équipe commerciale qui a pris les rênes du groupe en France (3 établissements à Nice, Paris et Lyon en franchis). William Vincent et son équipe cherche à diversifier le mix clientèle, encore très marqué par la clientèle étrangère individuelle. L’objectif est ambitieux : parvenir à 500 K€ sur le marché incentive et approcher le million avec les groupes loisirs (autocaristes et CE).
Le restaurant du boulevard Montmartre a de nombreux atouts : il peut accueillir jusqu’à 400 personnes en formule cocktail sur l’ensemble de ses espaces : main floor, mezzanine, VIP Hendrix ; il dispose d’une scène pour organiser des concerts privés & ouvert au public ou des soirées à thème ; il propose des menus spécifiques pour les groupes à base de produits frais et peut réaliser des prestations culinaires sur simple demande.
Dans le courant de l’année prochaine un programme de rénovation de plusieurs millions d’euros va donner un coup de frais au Hard Rock Café de Paris tout en lui conservant son ambiance si particulière. D’ici là, il va chercher à convaincre les organisateurs de groupe de l’intérêt d’y faire une halte gastronomique.
Célia Martinez et William Vincent
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