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Réchauffement: les stations de ski en quête d'un nouveau modèle

Bus & Car - Tourisme de Groupe | Destinations | publié le : 20.06.2019 | Dernière Mise à jour : 21.06.2019

Station de Saint-Lary Soulan Hautes Pyrénées

Crédit photo

Les maires des stations de ski des cinq massifs français ont planché jeudi sur de nouveaux modèles de développement lors d'une réunion au Pic du Midi (Hautes-Pyrénées).

"Nous avons besoin de réinventer un modèle", a assuré Charles-Ange Ginesy, qui préside l'association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM), regroupant une centaine de stations de ski. Outre le changement climatique, qui impose "d'apporter des garanties sur le produit que nous présentons", il a également mis en avant "les mutations sur la pratique des activités et les "bonnes réponses en matière de gouvernance à apporter". 

"Dans l'hypothèse la plus optimiste" d'un réchauffement de deux degrés, "on garde des conditions d'exploitation à peu près identiques jusqu'en 2050, avec environ 3/4 des stations restant viables", a souligné Pierre Etchevers, climatologue et responsable départemental chez Méteo-France à Toulouse. A la seule condition toutefois, a-t-il relevé, que les stations produisent suffisamment de neige de culture, un mélange artificiel. 

Mais une montée des températures de quatre ou cinq degrés, un scénario du pire, entraînerait selon lui "un effondrement de la rentabilité des stations". "Plus aucune d'entre elles ne pourrait fonctionner avec de l'enneigement naturel et seules environ 25% pourraient encore tourner avec de l'enneigement de culture".

Si elle touche depuis une quarantaine d'années la moyenne montagne, autour de 1.500 mètres, la réduction de l'enneigement va désormais frapper plus haut, au-dessus de 2.000 m, a aussi mis en garde cet expert. Les importants investissements requis notamment pour la production de neige de culture exigent de créer un "modèle beaucoup plus large" impliquant départements et régions, a plaidé Jean-Henri Mir, maire de Saint-Lary Soulan (Hautes-Pyrénées). "Ce qui était possible il y a 30 ou 50 ans, ne l'est plus aujourd'hui, faute de capacités suffisantes" de financement.

"Mais il ne faut pas qu'il y ait une fuite en avant avec les enneigeurs", a souligné M. Ginesy. "A côté du ski, qui reste une économie essentielle et indispensable, nous développons la pluri-activité pour avoir une diversification des offres de tourisme".

 

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