Eternelle rivale footballistique de la capitale, Marseille, deuxième ville de France, peut se targuer d’avoir largement battu Paris cet été avec une forte hausse de la fréquentation touristique.
Quand Paris se désespère de voir ses hôtels vides, ses restaurants silencieux et ses musées désertés, Marseille se réjouit, en haute saison estivale, d’atteindre quasiment le plein de touristes, avec 91% de taux d’occupation de ses hôtels depuis le 15 juillet.
L’adjoint au Maire, en charge du Tourisme et du Dynamisme économique, Laurent Lhardit, a commenté ses chiffres avec satisfaction : « Nous progressons de +4,3 points par rapport à 2019 où on était à un peu moins de 87% », a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant que les retombées se font sentir sur toutes les activités périphériques de l’hébergement : visites, pratiques sportives, plongées, excursions…
Il ne faut pas mettre ce succès au compte de la clientèle étrangère, elle-aussi largement absente, mais sur la venue plus massive de visiteurs français, qui comptent pour 80% des touristes présents.
La question de l’arrière-saison, qui apporterait une belle compensation aux manques du début de saison, est posée avec une certaine inquiétude depuis qu’une reprise de la pandémie à Marseille a conduit le Préfet à de nouvelles restrictions, voire un couvre-feu dans les bars et restaurants après 23h00, très peu propice à la promotion touristique.