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Transport

On a testé le vol Paris-Pékin à bord de Turkish Airlines


Publié le : 08.09.2015 I Dernière Mise à jour : 08.09.2015
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I Crédit photo Le test a été effectué à bord d'un A330 de Turkish Airlines (photo) entre Paris et Istanbul, puis d'un B777 entre Istanbul et Pékin. ©DR

Une courte escale à Istanbul le temps de découvrir un salon somptueux.

Sur une mappemonde, c’est une évidence. Les routes aériennes vers l’Asie du Sud-Est passent à la verticale d’Istanbul. Aussi, prendre un vol de Turkish Airlines pour aller à Pékin ne pénalise pas la distance. Seul le temps de voyage est majoré par l’escale, d’une durée de deux à quatre heures selon les destinations. C'est parti pour 14h50 de voyage entre Paris et Pékin, y compris 2h20 de correspondance à Istanbul.

Enregistrement
A Roissy-CDG 1, deux banques sont réservées à la classe affaires et l’opération est rapide, comme l’est le passage de la police aux frontières (Parafe en panne) pour ce vol partant en fin d’après-midi. Pas de nouveau contrôle de sûreté à Istanbul avant l’accès à la zone de correspondances internationales.

Salons
A Roissy-CDG 1, Turkish Airlines utilise le salon de Star Alliance où, malgré la rénovation récente, il manque toujours un escalier mécanique entre l’accueil et l’espace affaires. Bien décoré, calme, il offre néanmoins des prestations de qualité. En particulier, les plats du buffet chaud changent en fonction de l’heure des vols et des préférences gastronomiques des passagers. L’offre de journaux et de magazines reste modeste au regard des destinations desservies.

A Istanbul, c’est l’éblouissement devant un véritable salon des Mille et une nuits, ouvert 24 heures sur 24. Quelque 5 900 m2 sur deux niveaux et plus d’un millier de sièges, une salle de jeux pour enfants, un circuit d’autos miniatures pour grands enfants, une bibliothèque et une salle de billard, un simulateur de golf, des PlayStation, une salle de prière, il y en a pour tous les goûts et tous les palais. On compte pas moins de douze bars et cinq buffets déclinés par spécialités. Les douches sont assez nombreuses pour qu’il n’y ait pas d’attente. Autre originalité de ce salon Turkish Airlines, des massages et le repassage de vêtements, gratuits, sont proposés. Des lits massants sont également accessibles en permanence.

Embarquement
A Roissy-CDG, le contrôle de sûreté dans le satellite 4 est très fluide. Comme l’avion est un gros-porteur, une porte d’embarquement est dédiée à la classe affaires. A Istanbul, pas de nouveau contrôle de sûreté à la porte de l’avion.

Confort
Excellente surprise pour le vol Paris-Istanbul de 3h30, un Airbus A330 est équipé de sièges-lits, larges de 55 cm, disposés en 2-2-2. Depuis les places près des hublots, l’accès à l’allée centrale reste assez facile. Au bout du lit, un grand coffre complète le rangement prévu dans un accoudoir.

A bord du B777 Istanbul-Pékin, la cabine est assez semblable avec une disposition des sièges-lit en 2-3-2. Ces derniers, à quelques détails près, sont les mêmes que ceux de l’A330. L’équipage propose toutefois, en plus, un surmatelas et une couette pour passer une nuit confortable.

La trousse de confort complète, insérée dans une poche pouvant servir ensuite de housse pour tablette numérique, a été conçue par un designer français avec la marque Jaguar qui a choisi également les produits de beauté.

Quatre membres du personnel de cabine sont dédiés au service en classe affaires et deux autres en cuisine sur un total de seize hôtesses et stewards dans ce Boeing B777-300.

Gastronomie
Le dîner, servi dès le début du vol entre Paris et Istanbul, ferait rougir de honte les modestes collations offertes en moyen-courrier par la majorité des compagnies européennes. Entrée (mezzes et salade de crevettes), trois fromages et une crème vanillée arrivent sur un plateau. Suit un plat chaud au choix entre trois (parmentier de bœuf, poulet ratatouille, rigatoni tomates). Un membre de l’équipage, habillé en chef de cuisine, joue surtout un rôle pédagogique sur les mets servis aux passagers, la possibilité de cuisiner en vol étant inexistante. L’essentiel consiste à réchauffer les plats, mais c’est déjà tout un art.

Entre Istanbul et Pékin (arrivée en milieu d’après-midi), les repas ne sont pas adaptés au décalage horaire. C’est donc un deuxième dîner qui nous est proposé alors qu’à la place, en fin de vol, un déjeuner à l’heure chinoise aurait été le bienvenu. Le menu, séduisant, pousse à la consommation. La carte des boissons compte pas moins de six vins (français, turcs et autres) et un large choix d’alcools. L’impressionnant chariot de desserts et de pâtisseries orientales est accompagné de cafés, thés, tisanes.

Pour les petites faims au milieu de la nuit, les snacks en libre service privilégient les fruits.

Le petit déjeuner, personnalisé, doit être réservé en même temps que les plats du dîner. C’est l’occasion de découvrir un festival de spécialités turques, comme cette crêpe à la crème de lait et aux grains de miel.

Divertissements
A bord de l’A330 comme du B777, l’accès à Internet est gratuit en classe affaires. La connexion coûte 9,99 $ l’heure ou 19,99$ les 24 heures en classe économique. Le débit permet de consulter ses e-mails ou quelques pages Web, mais pas de télécharger une vidéo. Il faut garder un œil sur la carte montrant la progression de l’avion, car le signal est coupé au-dessus de la Chine, qui n’autorise pas l’accès Internet en vol au-dessus de son territoire (faute de pouvoir en contrôler le contenu). Possibilité payante d’envoyer des e-mails ou des SMS.

Les prises désormais classiques (110 volts, USB et casque) sont présentes mais d’un accès difficile sous l’accoudoir. Une astuce, se servir de l’éclairage procuré par la télécommande pour identifier les prises.

L’écran généreux de 15 pouces est tactile mais on peut aussi utiliser la télécommande ressemblant à un smartphone. Près d’une centaine de films sont accessibles en video à la demande dont 40% en français, 180 programmes de télévision dont certains en direct par satellite, des CD de musique ainsi que la géolocalisation. Sensiblement les mêmes programmes sont proposés à bord du Boeing B777 intercontinental.

Tarifs
L'aller Paris-Pékin et retour (après dix jours de séjour sur place), réservé le 23 juillet, coûte 1 223 euros en Eco et 3 220 euros en Affaires. Les tarifs sont affichés à partir de 1 129 euros en Eco et de 2 420 euros en Affaires.

Testé par Thierry Vigoureux, le 28 août 2015 par les vols TK1828/TK20.

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