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Édito

Un maillage, sinon rien


Publié le : 11.04.2008 I Dernière Mise à jour : 11.04.2008
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Un maillage, sinon rien I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Pour les réseaux de distribution, la course effrénée au nombre de points de vente ne semble plus trop de mise. En tous les cas, plus dans ces termes-là, bien que la puissance d’achat reste évidemment au cœur du modèle économique des distributeurs. Mais l’actualité récente est venue nous rappeler que la qualité du maillage d’un réseau l’emporte aujourd’hui sur le nombre. À dire vrai, rien de très nouveau sous le soleil sauf que certains, à l’instar de Nouvelles Frontières et de Selectour pour ne citer qu’eux, s’en donnent enfin les moyens. Le premier vient de mettre en place un système de location-gérance, a priori astucieux, afin de mieux couvrir le territoire, tandis que le deuxième a fait entériner par ses adhérents (tout arrive !) un assouplissement du sacro-saint numerus clausus. Un assouplissement certes très léger puisque deux agences du réseau pourront désormais être distantes de 300 mètres au lieu de 500 mètres précédemment. Ajouté toutefois à une application plus stricte de la règle des parts de marché (en deçà de 25 % de parts dans sa zone de chalandise, l’adhérent ne peut s’opposer à l’implantation d’une autre agence du réseau), le dispositif pourrait permettre au réseau à l’hippocampe de combler son déficit de présence à Paris mais surtout dans l’Est et le Sud-Ouest de la France. Si les raisons qui président à ce développement diffèrent bien sûr entre un producteur qui vend en direct comme NF et un distributeur qu’est Selectour, les deux protagonistes ont une exigence commune : se rapprocher le plus possible des clients. Un phénomène qu’il faut d’abord rapprocher de la multiplication des départs régionaux dont Marmara, Fram et maintenant le groupe Transat sont les fers de lance. Mais les grandes métropoles régionales ne sont pas les seules visées. Les villes moyennes, qui attirent à nouveau des habitants à la faveur de prix immobiliers plus raisonnables que dans les grandes villes, font aussi partie des cibles. Les banques ne s’y sont pas trompées : regardez le nombre d’agences bancaires qui ont ouvert leurs portes ces dernières années dans ce type d’agglomérations. Il y a plus de cinquante ans, le Crédit Agricole a bâti son succès sur le slogan « le bon sens près de chez vous ». Pas une place d’église en France où il n’y avait une camionnette du Crédit Agricole qui passait une fois par semaine rencontrer ses clients. Un demi-siècle plus tard, le sujet est plus encore d’actualité.

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