Alors, le Sarko et la Bruni, mariés ou pas mariés ? On s’en fout ! Beaucoup moins drôle et loin de cette actualité « pipoloblingbling », un chiffre a retenu mon attention en ce mercredi 16 janvier, jour de notre bouclage. Ce matin, le Dow Jones, l’indice vedette de la bourse de New York, et le Nasdaq, regroupant essentiellement les valeurs technologiques, ont perdu peu après l’ouverture tous les gains glanés en 2007 ! Des milliards de dollars partis en fumée en quelques minutes en raison de la crainte d’une récession de l’économie américaine. Or, quand l’Amérique tousse, c’est le monde entier qui s’enrhume. Au point que ce matin, l’édito de La Tribune était titré : « Accrochez vos ceintures ! » Cela promet. Remarquez, même quand l’Amérique va bien, on ne peut pas dire que la France en profite. Contrairement à certains de ses voisins, elle continue d’aligner d’année en année des taux de croissance minables. Et ça ne devrait pas s’améliorer en 2008. Non seulement la crise des subprimes est en train de produire ses effets dévastateurs sur la finance mondiale, mais l’inflation repart de plus belle et devrait poursuivre sa progression cette année sous l’effet de la flambée du pétrole, menaçant d’éroder encore un peu plus le pouvoir d’achat des Français. Jusqu’où tout cela va-t-il nous mener ? En tant que consommateur, je me faisais moi-même la réflexion il y a quelques jours : avec la hausse des prix, dans notre esprit désormais 1 euro = 1 franc. Au niveau du vécu, cela m’a interpellé. Bref, la bonne nouvelle de la semaine (car il y en a une) est bien le résultat du dernier recensement de l’Insee. Au 1er janvier 2008, nous étions 63,753 millions d’habitants, soit 361 000 de plus par rapport à l’an dernier. C’est une particularité française : des bébés, encore des bébés, toujours plus de bébés. Les tour-opérateurs ont bien raison d’augmenter le nombre de leurs hôtels clubs. Dans le climat incertain qui entoure l’année 2008, le segment familles sera assurément l’un des rares leviers de croissance.