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Édito

SOS Simplisme


Publié le : 31.08.2007 I Dernière Mise à jour : 31.08.2007
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SOS Simplisme I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Les bigots de l’antiracisme ont encore frappé ! En stigmatisant une agence Thomas Cook coupable à ses yeux de discrimination, SOS Racisme se trompe de cible. Que s’est-il passé exactement ? L’agence de voyages a fait signer une décharge dans laquelle elle informait un couple, lui de nationalité tunisienne et elle de nationalité française, que l’hôtel-club de Djerba, programmé par Fram, pourrait refuser d’accueillir « les ressortissants locaux » et que dans ces conditions, ils ne seraient pas remboursés. On le sait tous, c’est une réalité souvent non écrite mais la coutume religieuse en Tunisie comme dans d’autres pays arabes est parfois restrictive et peut interdire notamment à un musulman résidant localement de partager sa chambre avec une étrangère. Visiblement informé, l’agent de voyages, peut-être avec maladresse, n’a fait que son métier. Et SOS Racisme devrait faire preuve dans cette histoire d’un peu plus de discernement et ne pas accuser à tout va. Comme disait Guy Bedos, « pour être efficace dans l’antiracisme, il n’est pas interdit d’être intelligent ». En tous les cas, cette affaire illustre bien le fragile équilibre entre la responsabilité de plein droit des agences et la montée du consumérisme qui pousse l’agent de voyages à se protéger toujours davantage. Un sujet brûlant dont va s’emparer à coup sûr le Conseil national du tourisme. Vous connaissez le CNT ? Comme moi, seulement de nom sans doute. Le CNT est en réalité un organe consultatif placé auprès du secrétariat d’Etat au Tourisme. Il a un rôle de réflexion, de conseil, d’échange et de concertation. Bref, il ne sert à rien sauf à remercier des sympathisants de l’UMP ou de feu le RPR pour bons et loyaux services. Ce qui n’empêche pas, au demeurant, que des gens de qualité en fassent partie. Mais voilà qu’on apprend cet été par le journal Le Point que César Balderacchi vient d’y être nommé. Une nouvelle d’une importance cruciale qui méritait bien un article en effet. Et qu’y lisait-on ? Que l’ancien président du Snav regrette « que la plus grande industrie française parle un anglais désastreux ». Dit-il ça en connaissance de cause ? Autre perle : « la priorité, c’est la formation ». S’il fait au CNT autant en faveur de la formation que lorsqu’il était au Snav, les étudiants n’ont qu’à bien se tenir ! Et l’article de s’achever par un définitif : « le Conseil national du tourisme a du pain sur la planche ». Tu l’as dit bouffi ! Je ne connais pas l’auteur de cette ovni mais dans le journalisme aussi, la formation doit faire des progrès…

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