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Édito

Air France : gros dégâts collatéraux en vue


Publié le : 15.06.2007 I Dernière Mise à jour : 15.06.2007
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Air France : gros dégâts collatéraux en vue I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Le rouleau compresseur. Air France-KLM est en train de tout bousculer sur son passage. Forte de ses résultats record, la compagnie vient de lancer un pavé dans le jardin des agences de voyages en évoquant la suppression possible de ses frais sur son site internet (lire pages 8 et 9). Considérant que, par rapport à son site internet, ses seuls concurrents sont les agences en ligne, elle estime être dans son bon droit en réagissant à l’initiative d’un Expedia qui ne prend plus de frais depuis le 30 janvier. Sauf que, la compagnie représentant 60 % des ventes de billetterie sur le marché français, les dégâts collatéraux sur les agences physiques seront loin d’être neutres. Elles pourront toujours se consoler en se disant qu’elles ne sont pas les seules à faire les frais (c’est le cas de le dire) de la politique de la compagnie. Avec la création de Transavia, sa filiale mi-charter mi-low cost, Air France a voulu d’abord contrecarrer les compagnies low cost étrangères à l’affût du marché français. En se concentrant sur les destinations touristiques (neuf cet été et non les moindres, au moins une quinzaine en 2008), Transavia fragilise néanmoins sacrément les autres compagnies charters françaises comme Aigle Azur, XL Airways ou encore Air Méditerranée. Mais pas seulement. C’est l’ensemble des tour-opérateurs qui font du moyen-courrier qui pourraient à terme se retrouver sur la sellette. Un petit tour sur le site hollandais de Transavia.com est, à ce titre, riche d’enseignements. Contrairement à son homologue français, il permet de réserver des packages déjà tout faits, vol + hôtel + voiture. Nul doute que cette fonctionnalité finira bien par arriver un jour sur le site français qui, lui, permet déjà de réserver un hôtel ou une location de voiture, mais indépendamment du vol. Sur la Tunisie, le Maroc, la Grèce et autres destinations majeures à venir, les tour-opérateurs auront-ils encore bientôt une utilité ? Dans cette perspective, la cession probable d’un TO comme Amplitude (lire page 10), très présent en Tunisie, à un acteur important du marché, quel qu’il soit, prend tout son sens. Pour résister face à Air France, il va falloir être gros, de plus en plus gros. Cela promet une cascade de rapprochements et de rachats dans les semaines et les mois à venir.

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