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Édito

Et l’aérien dans tout ça ?


Publié le : 01.09.2006 I Dernière Mise à jour : 01.09.2006
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Et l’aérien dans tout ça ? I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

L’affaire Elégance n’en finit plus de faire des vagues. Une affaire qui sent mauvais depuis le début. Et qui rejaillit durement sur l’ensemble de la profession. Certes, dans cette histoire, tout le monde est un peu fautif, et notamment les distributeurs qui ont revendu les forfaits et les vols secs de ce TO sorti de nulle part. Si Lastminute, pour ne parler que de lui, a plutôt bien géré la crise (bien qu’il n’ait fait qu’assumer les obligations que lui impose la loi de 92), sa sélection de fournisseurs laisse pour le moins à désirer et n’offre manifestement pas toutes les garanties de sérieux que sont en droit d’attendre les consommateurs d’un acteur important de la vente en ligne. Plus de vigilance à l’égard de ces brebis galeuses et de ces apprentis affréteurs : la profession ne pourra faire l’économie de ce chantier au risque de se voir montrée du doigt, chaque fois que l’occasion se présentera, par des médias en panne de spectaculaire. Mais il convient aussi de remettre les choses à leur place. Au fond, de quoi s’agit-il dans l’affaire Elégance ? D’une compagnie aérienne, Atlas Jet, qui signe un contrat de huit vols par semaine sur trois mois (!) avec un illustre inconnu, qui lui-même s’improvise affréteur en prenant des engagements difficilement tenables pour sa petite société qui, plus que du forfait, vend surtout du vol sec. Le profil d’Elégance est donc assez particulier et marginal, loin en tous les cas, de celui des TO et des agences de voyages traditionnels. Malheureusement, pour les médias, l’amalgame est vite fait entre Elégance et le reste de la profession. Or, nous venons de le voir, le problème soulevé par cette affaire est avant tout un problème d’aérien et non de tour operating ou de distribution. Et pourtant, c’est notre profession qui se retrouve sur le banc des accusés, sommée par le gouvernement de remédier au plus vite à ces dérives. C’est un peu fort de café. On lui demande de faire le ménage parmi ces apprentis affréteurs alors qu’on n’exige rien de la DGAC qui reçoit les demandes d’autorisation de vol et qui est donc la mieux placée pour contrôler tous les affrètements de France et de Navarre. C’est comme le projet d’extension de la garantie aux vols secs dont le ministère du Tourisme se fait le promoteur. C’est bien joli mais dans le cas de l’affaire Elégance, elle n’aurait servi à rien puisque la majorité des billets ont été achetés via des agence de voyages et que celles-ci auraient dû déposer le bilan pour que cette extension de garantie joue. Ce qui n’est heureusement pas le cas. Et bien sûr, si l’on parle d’une extension de garantie des agences de voyages, on évite d’évoquer une quelconque garantie financière des compagnies aériennes. Deux poids, deux mesures.

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