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Édito

To chik or not to chik


Publié le : 02.06.2006 I Dernière Mise à jour : 02.06.2006
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To chik or not to chik I Crédit photo Virginie Dennemont

Auteur

  • Virginie Dennemont

Lors de la réunion de la cellule de veille sur le chikungunya la semaine dernière, Léon Bertrand soulignait la nécessité de communiquer de façon « plus positive » sur l’évolution de l’épidémie, mais « sans masquer la vérité ». En résumé, de se livrer à un numéro d’équilibriste ! Il relayait par là même un sentiment général à La Réunion, mêlant amertume et regret, sur le tapage médiatique généré par la flambée de la maladie dans l’île française. Pour preuve, les nombreuses piques, parfois à la limite du dérapage, envoyées par certains responsables du tourisme réunionnais à l’endroit des autorités mauriciennes, soupçonnées de ne pas jouer la transparence. René-Marc Chikli, défendant les intérêts des tour-opérateurs au nom du Ceto, remarquait plus pudiquement lors de la même réunion que « contrairement à l’île Maurice, où les informations ont été canalisées, il y a eu un problème très franco-français de communication et d’appréciation du risque sur La Réunion ». « Canaliser l’info », là serait donc la recette pour les destinations ? Maurice n’a pourtant pas fait l’économie d’une dégringolade des réservations sur le marché français… Tout en constatant l’absence de réaction sur les autres marchés émetteurs, très peu concernés par le battage des médias autour du moustique. Que faut-il en conclure ? Ceux qui seraient tentés par le récurrent « c’est la faute aux journalistes » devraient aussi se demander si les 60 millions d’euros + 4,5 millions d’euros débloqués pour La Réunion l’auraient été dans les mêmes proportions sans déballage sur la place publique. Et si les premiers résultats de l’Institut Pasteur, parus la semaine dernière, auraient été aussi prompts sans le vent de panique abondamment relayé par la presse ces derniers mois. Quoi qu’il en soit, les chercheurs français ont révélé le 23 mai dernier avoir identifié la mutation du virus du chik sévissant à La Réunion. Une mutation qui expliquerait la forme plus rapide et plus sévère dans l’île, d’une maladie décrite pour la première fois en Afrique de l’Est dans les années 50. La découverte permet d’envisager de nouveaux essais vaccinaux, à partir de la souche mutante. Et le gouvernement français de proposer la création d’un Centre régional de recherche et de veille sur les maladies émergentes, basé à La Réunion et à Mayotte. Souci provisoire de transparence ou réelle volonté politique ? Nécessité de rendre des comptes à des populations qui en exigent. Des populations informées…

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