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Édito

Selectour, la divine surprise


Publié le : 09.12.2005 I Dernière Mise à jour : 09.12.2005
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Selectour, la divine surprise I Crédit photo François-Xavier Izenic

Auteur

  • François-Xavier Izenic

Le réseau à l’hippocampe avait fait le plein à Madrid pour son 31e congrès. Un succès que le seul attrait de la capitale espagnole ne saurait justifier. Les 500 participants étaient d’abord là pour assister au premier congrès de l’après-Demonchy. Et parmi eux, ils étaient nombreux (bien que minoritaires) à douter des capacités des nouveaux dirigeants à piloter un navire que le président-fondateur Philippe Demonchy avait dirigé d’une main de fer mais avec talent pendant trente ans. Ils en ont été pour leurs frais, oubliant que si les bonnes choses ont une fin, c’est pour que les meilleures puissent commencer.

Gérard Letailleur, le président de Selectour depuis le 30 mars, et Martine Granier, la directrice générale, jouaient gros à Madrid le week-end dernier. Très gros même. Mais ils ont passé leur examen avec les félicitations du jury, certains réputés fidèles à Philippe Demonchy n’hésitant pas à donner leur blanc-seing aux nouvelles orientations du réseau. Le positionnement de la marque autour de l’idée de confiance, privilégiant de fait les services et non les produits, va dans le sens du nouveau modèle économique. La technologie employée par Canal Selectour est, faut-il le reconnaître, assez bluffante en raison de son interactivité presque totale. Quant au lancement de Selectour.com, un site marchand à 100 %, on est surpris de voir les réactions des adhérents, plutôt enthousiastes à l’idée de disposer d’un canal supplémentaire, sans assister à ces querelles d’arrière-garde sur le détournement de clientèle supposée de l’internet.

Mais la plus grande réussite du binôme Granier-Letailleur est ailleurs, dans cette répartition du pouvoir qui voit la première prendre en charge l’opérationnel et le deuxième le politique. Cela devrait donner des idées à certains, empêtrés dans un système de filiales, sans doute séduisant sur le papier, mais source d’ennuis en pratique. Alors certes, Gérard Letailleur n’a pas le charisme d’un Philippe Demonchy, mais il joue parfaitement son rôle de gardien et de garant de la culture Selectour. Certes, le succès de Canal Selectour est loin d’être assuré, le pilotage d’un tel outil ayant parfois les allures d’une usine à gaz. Certes encore, la montée en puissance, inévitable et souhaitable, des miniréseaux tels OVP ou Bleu Voyages, pourrait créer des frictions à l’intérieur du réseau à l’hippocampe. Certes enfin, la pyramide des âges élevée dans le réseau ne sera pas sans poser de problèmes. Mais Martine Granier et Gérard Letailleur ont convaincu les congressistes que Selectour pourrait bien être le premier réseau à réussir le mariage du virtuel et du traditionnel, de l’agence physique et d’internet. Et c’est déjà beaucoup.

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