L’activité charter moyen-courrier devrait s’arrêter sous l'effet de la concurrence des low cost. Quelques lignes régulières sont maintenues au moins l'an prochain.
Déjà annoncée lors de la sortie du capital des actionnaires américano-russo-suisses, la restructuration de la compagnie XL Airways, désormais totalement française, se poursuit. Survenue lundi dernier, la dénonciation des accords collectifs de ses personnels navigants et sol vise à améliorer la productivité de 10% à 15%.
Neuf licenciements sont prévus, liés à la baisse de l’activité moyen-courrier. La compagnie compte 650 salariés. "Je suis confronté à une évolution de marché qui n'est pas bonne pour la France. On est dans un process qui dépasse XL et touche toutes les compagnies françaises", a expliqué Laurent Magnin, Pdg de la compagnie, dans un entretien à l'AFP.
La desserte de Los Angeles toujours envisagée
Si, à terme, le secteur moyen-courrier (deux Boeing B737-800 loués) doit disparaître, l’activité va continuer, du moins en 2015, limitée aux vols réguliers (Corse, Sicile). En effet, la partie charter, elle, disparaît, ce type de vols vers le Bassin méditerranéen étant concurrencé par les offres des compagnies low cost.
XL Airways va concentrer ses efforts sur le long-courrier et a déjà annoncé l’ouverture l’été prochain d’un Lyon-La Réunion. La desserte de Los Angeles est envisagée, mais nécessite l’arrivée d’un quatrième Airbus A330, liée à l’entrée au capital de nouveaux actionnaires.
Thierry Vigoureux