A compter du 17 mai, il sera possible de cumuler des miles sur le programme de fidélisation d’Air France-KLM en volant sur la low-cost française du groupe.
Les passagers de Transavia France vont pouvoir cumuler des miles sur le programme de fidélisation Flying Blue dès mercredi prochain. Les clients de la low-cost étaient exclus du programme du groupe Air France-KLM à la demande du Syndicat national des pilotes de ligne depuis la création de la filiale française Transavia.
Mais les récentes négociations ont permis de lever cette interdiction, inimaginable dans d’autres secteurs de l’économie. L’accès à Flying Blue existait bien, marginal pour la clientèle française, seulement pour les vols effectués avec la filiale hollandaise de Transavia. Les pilotes hollandais, en effet, n’ont pas les mêmes exigences sur les conditions commerciales de leur compagnie.
A compter du 17 mai, à partir de 500 miles par aller et retour pourront être cumulés, parfois un peu plus en fonction des tranches tarifaires. Notons qu’il était déjà possible d’acheter des billets Transavia avec des miles de Flying Blue.
Un objectif de croissance de 2 à 3% de l'activité long-courrier
Air France-KLM a confirmé, par ailleurs aujourd’hui lors de sa journée investisseurs, ses objectifs 2020 et le lancement de sa compagnie à coûts réduits Boost (nom provisoire) l'hiver prochain en moyen-courrier d’abord, puis en long-courrier dans un an.
Contrairement à Transavia au fonctionnement (censé être) low-cost, Boost vise des coûts réduits par rapport à ceux (très élevés) d’Air France. Cela devrait permettre d’exploiter des lignes actuellement déficitaires au lieu de les supprimer ainsi que d’ouvrir de nouvelles destinations.
Le groupe franco-néerlandais confirme, dans une présentation disponible sur son site internet, viser pour 2017-2020 une croissance de 2 à 3% de son activité long-courrier, une baisse de plus de 1,5% de ses coûts unitaires, un cash flow libre avant cessions positif, entre 2,0 et 2,5 milliards d'euros d'investissements totaux et une réduction de sa dette.
Thierry Vigoureux